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Depuis que nous sommes parents, beaucoup de choses ont changé…

Je me souviens de ta main qui cherche la mienne, de ton regard malicieux qui me fixe, de tes rires à mes bêtises, de ta demande en mariage pour que la vie reste ainsi. Je me souviens du temps où nous étions deux, avant que l’amour soit pluriel, avant que nos enfants ne viennent. J’ai eu plusieurs fois besoin de ramener à moi ces souvenirs heureux, véritable oxygène pour que notre “nous” puisse un peu mieux respirer. Pour qu’il tienne bon. 

Depuis que nous sommes parents, beaucoup de choses ont changé.

Il y a d’abord eu la fatigue qui nous a grignoté de l’intérieur, rognant sur notre temps ensemble, notre lucidité, notre joie de vivre au début. Puis il y a eu une subite conformité à nos nouveaux rôles, un papa qui travaille beaucoup et une maman qui pense à tout, nous éloignant l’un de l’autre et refermant sur nous le piège d’un patriarcat discret qui se jouait surtout de moi. Puis, il y a eu les cris, les sermons, les punitions, les leçons froides et la discipline sèche qui sont sorties de toi comme un orage sur nos enfants. J’ai compris que, plus que toi, c’était le fantôme d’un petit garçon jadis noyé dans un torrent d’indifférence et de dressage que je rencontrais pour la première fois de notre histoire. Alors, j’ai fait barrage, car si tes mots durs envers les enfants me faisaient pleurer, ils me faisaient aussi saigner au fond de moi.

J’ai vu le poison d’un héritage et le poids d’un passé brûler tout de notre couple et de notre foyer.

Mais comme les graines de séquoia qui ont besoin de brûler pour grandir, ces premières années de parentalité ont permis d’allumer ce qui est le plus fort en nous, et ce qui est le plus fort en toi. Au bord du gouffre parce que ça allait trop loin, au bord du gouffre parce que c’était trop souvent, au bord du vide dans lequel on pouvait tout perdre, tu m’as ouvert ta main et tu as ouvert ton cœur aux enfants. Puis ces mots sont sortis de toi comme une miraculeuse pousse dans la terre calcinée : “J’ai besoin d’aide”. Le début d’une prise de conscience, le début d’un choix : tu ne voulais pas être un père comme cela, tu ne seras plus un père comme cela.

Et depuis je te vois chercher, te soigner, te former, essayer, rater puis recommencer.

Je te vois arpenter les chemins sinueux de ton enfance à moitié effacée tant ton cerveau a voulu oublier.

C’est bien facile de se prendre en charge, de se lancer dans une thérapie, quand on a quelques petites névroses. C’est autre chose de se plonger dans ce travail abyssal quand c’est toute son enfance qui a fait défaut, quand on est coupé de ses émotions car c’est ce qu’on a cru bon de nous dire pour être un homme, un vrai.

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Alors soudain, de nouveau, j’ai pu admirer, j’ai pu espérer, j’ai pu aimer, j’ai pu lâcher. Notre couple, bien que cautérisé par endroit, en est plus authentique aujourd’hui. Sache que, quand tu pleures, quand tu t’excuses auprès nos enfants, quand tu essayes de faire autrement, quand tu y consacres du temps, c’est à mes yeux ta plus juste façon d’être un père, ta plus belle façon d’être un homme et ta plus inspirante façon d’être un être humain.

Lise.

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