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La pression du parent de “tout bien faire’. Comment s’en débarasser

la pression du parent de tout bien faire

Un soir j’étais en train de jouer aux petites voitures avec mon enfant, quand je n’ai pu retenir un bruyant soupir : mais qu’est-ce que c’est ennuyant de jouer aux petites voitures ! Et pourtant j’étais là avec lui, à me forcer… J’ai réalisé ce soir-là la pression que je me mettais pour être “une bonne maman”… 

J’avais envie d’être une bonne maman qui passe du temps avec son fils, une maman cool et disponible qui répond “Oui ! Bien sûr mon chéri !” quand il demandait de jouer avec lui aux satanées petites voitures. J’ai réalisé ce soir-là à quel point j’avais peur de mal faire avec mon enfant et la pression que je me mettais. J’ai conscientisé le nombre de fois ou je me forçais à faire quelque chose pour être une mère “bien” ou, pire encore, pour faire comme les autres mamans que je connaissais. Avec l’angoisse de mal faire ou la prétention de vouloir faire “aussi bien que les autres”, je me suis laissée guider par des attitudes et des solutions à l’extérieur de moi… Mais au fond, de quoi avais-je vraiment envie? Quelles étaient les intentions qui motivaient mes actions ? Et si mon intuition de maman était finalement la vraie à laquelle je pouvais me fier ? Ma maternité ne serait-elle pas plus douce ?

En souffrance dans ma propre maternité avec mon bébé d’un an, j’étais perdue, j’essayais de coller à un modèle construit de “bonne maman” qui ne me correspondait pas, tantôt animée par la peur, tantôt motivée par le regard des autres, tantôt influencée par ce que faisaient les autres mamans… le tout sans écouter mes envies ni mes besoins profonds. 

Mais alors, comment écouter ma propre “intuition”, et arrêter de diriger ma vie de parent en fonction de toutes les injonctions qui pèsent sur moi, et dont je n’ai même pas conscience ?

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Voici une astuce qui m’a personnellement beaucoup aidée quand je ne savais pas quoi faire ou que je n’étais pas sûre de moi (ce qui arrivait très souvent), de me demander pourquoi finalement je faisais cette action ou pourquoi je disais ces mots. Et cet exercice n’a de sens que s’il est fait avec honnêteté, authenticité, en évitant de se juger… alors je me suis posé la question : “quelle est mon intention derrière cela?” et voici plusieurs exemples de mes dialogues internes :

“Je veux faire de la diversification autonome (DME) (c’est quand le bébé découvre les aliments seul et avec ses doigts pour faire court)” : Est-ce pour qu’il apprenne l’autonomie ? Est-ce que c’est pour qu’il prenne confiance en lui à travers cette expérience et cette façon de s’alimenter ? Ou bien c’est pour avoir le label « super maman » que je le fais (oui, pratiquer la DME pour les intimes ça en jette auprès des copines…) ?

“Je veux lui faire des exercices de motricité” : Est-ce que c’est pour passer un bon moment avec lui ? Est-ce que c’est pour le guider et lui montrer qu’ensemble on peut arriver à de plus grandes possibilités ? Ou bien c’est parce que le bébé de ma copine qui a le même âge se retourne déjà, ou fait déjà du quatre pattes ? Est-ce que c’est parce que sur internet c’est écrit qu’à cinq mois il « doit » ( ! ?) pouvoir se retourner ?

“Je le mets dans sa chambre seul pour qu’il dorme le soir” : Est-ce parce que j’ai un réel besoin d’intimité avec le papa dans notre chambre à nous ? Ou bien parce que les gens me disent que s’il dort dans notre chambre, c’est une « mauvaise habitude » ? Est-ce que c’est parce qu’après j’ai peur qu’il ne veuille jamais dormir dans sa chambre, même à dix-huit ans?

“Je le garde le mercredi et ne le mets pas chez la nounou pour passer plus de temps en semaine avec lui” : est-ce pour profiter de lui au maximum ? Est-ce parce que je suis convaincue qu’on ne passe pas assez de temps ensemble et que j’en ai envie ? Ou bien c’est parce que je culpabilise de le mettre chez la nounou ? Est-ce parce que pour moi, une « bonne maman » doit garder son bébé le mercredi et aimer ça sans trouver cela difficile ou sans rêver de le mettre chez la nounou le mercredi aussi pour souffler ? …

“Je veux qu’il mange son petit pot” : Parce que je pense que ça peut être une expérience de le voir goûter à cette saveur ? Parce que je pense qu’il a faim et qu’il peut en avoir envie ? Ou bien parce que j’ai peur qu’il ne mange pas assez et que j’ai un besoin frénétique (presque animal) de le gaver pour qu’il satisfasse mon envie d’être une bonne mère nourricière ?

En prenant le temps de réfléchir un petit instant, j’ai vu que souvent quand il y avait un conflit en moi vis-à-vis de mes choix et que je ne savais pas quoi faire, c’était que mes intentions n’étaient souvent pas les bonnes. Et croyez-moi, la limite entre les bonnes et les mauvaises intentions est fine comme du papier à cigarette et bébé capte tout de ce qui est en jeu dans une situation. Si maman fait ceci ou cela pour coller à une image parfaite de maman, pour frimer avec les copines, pour correspondre à ce que les gens disent ou par peur de ce qu’ils

diront, ça ne va pas aller. Vérifier mon intention a donc été un indice précieux et que je continue d’appliquer. Il m’a fallu du courage pour me regarder dans le miroir telle que j’étais, pour reconnaître que je voulais bien faire et surtout mieux que les copines, que c’était mon égo qui pilotait parfois. Mais je pense que c’est vraiment important car je ne voulais plus que mon bébé grandisse avec une maman mi-moi, mi-femme que j’ai vu dans les magazines et qui ressemble à la mère parfaite que je voudrais être. Tendre vers l’authenticité a été et est encore un exercice que j’aime bien pratiquer car c’est une façon de m’accepter comme je suis : imparfaite, parfois teintée de jalousie ou d’égo. J’ai des failles, je suis impactée par le regard des autres, j’ai des illusions. Mais je les regarde en face et les reconnais pour pouvoir comprendre l’information que cela cache, mes besoins, mes désirs, mes envies en toute transparence. Je suis convaincue qu’il est difficile de s’apaiser dans sa maternité si l’on n’est pas au clair avec ses intentions.

Extrait du livre “La Montagne d’une jeune maman” de Lise Saliez

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