Nous tous, parents, souhaitons que nos enfants deviennent des gens ‘biens’ et bien sûr des adultes heureux. Mais la façon dont chacun va s’y prendre pour atteindre cet objectif est loin d’être commune….
Qu’entendons-nous par éducation positive ? Personne n’essaie d’être « négatif », non ?!
« Parentalité bienveillante », « discipline positive », « éducation bienveillante », tous les auteurs du 21ème siècle partagent la même vision de l’éducation, basée sur l’épanouissement personnel de l’enfant. Celle-ci se rapproche de celle, plus globale, de la psychologie positive, qui s’appuie sur les dernières recherches en neurosciences, étudiant notamment le bonheur et les comportements humains. Le blog Cool Parents Make Happy Kids s’inscrit dans cette philosophie, avec comme conviction première que pour que nos enfants deviennent des adultes heureux et épanouis, mieux vaut qu’ils puisent et exploitent ce qu’il y a de meilleur en eux, plutôt que de devenir ce que nous, parents, voulons qu’ils soient. Et pour parvenir à cela, on est bien loin de cette croyance traditionnelle, parfois ancrée au fond de nous, que pour ‘élever’ notre enfant, il faut le corriger, le punir, le faire obéir, et instaurer un rapport de force. Bien au contraire, l’éducation bienveillante nous invite à poser un regard positif et respectueux sur nos enfants.
Pour Cool Parents Make Happy Kids, l’éducation positive repose sur 4 piliers.
Pilier 1 : Sortir du rapport de force
Pourquoi critiquer cette éducation dite « traditionnelle » ? Ce ne sont évidemment pas les valeurs qui se cachent derrière cette éducation qui sont critiquables, mais bien le rapport de force qu’elle impose entre l’adulte et l’enfant. Parce que quand quelqu’un cherche à nous corriger, à nous sanctionner, à nous contraindre ou à nous rabaisser par des reproches ou des critiques, on ne s’épanouit pas. On exécute des ordres par peur de la punition, ou par ‘docilité’, mais certainement pas par motivation intérieure. Ou, suivant notre tempérament, face à des parents qui cherchent à nous faire obéir par la force, on va lutter, se rebeller, être poussé à l’insolence, à l’opposition, à tout… Sauf à la coopération.
Les rapports de forces entre parents et enfants, engendrent une atmosphère négative, des conflits à répétition. C’est alors un cercle vicieux, où tous dépensent une énergie considérable à lutter les uns contre les autres. C’est d’ailleurs aussi pour cela que j’ai conçu le PACK “OUI PAPA OUI MAMAN” : Toutes les clefs pour les faire coopérer (sans crier) ! Une mine d’infos et d’idées sur le sujet. Si vous souhaitez que je vous envoie les clés à connaître pour ne pas avoir à répéter 4 fois les choses (et finir par crier), maximiser vos chances pour que votre enfant fasse ce que vous lui demandez, ou encore savoir comment gérer quand vous êtes à « bout », n’hésitez pas à renseigner votre email en base de cet article, je vous l’enverrai alors gratuitement dans votre boite mail.
Pilier 2 : Changer son regard et sa façon d’agir
Dans ce blog, je vous propose cette « autre vision » de l’éducation, plus ‘positive’ et ‘bienveillante’.
Ma vision n’est pas de laisser passer les mauvais comportements de notre enfant en ne disant rien ou presque. Il ne faut pas confondre laxisme et éducation positive ! La démission des parents est tout aussi néfaste pour les enfants. Mon objectif est plutôt d’utiliser des moyens positifs et efficaces pour aider notre enfant à « s’améliorer », que ne le sont la punition, la critique, la privation et le rabaissement.
🎁 POUR NOËL 🎁
✨ Offrez-vous des
moments précieux ! ✨
Les seuls qui comptent 🎄💛
Famille, couple, amis !
Et si nous dépensions plus d’énergie à essayer de le comprendre, plutôt qu’à essayer de se faire entendre ? Si notre enfant se comporte mal, peut-être est-ce tout simplement parce qu’il va mal ? Nous-même, quand nous nous mettons régulièrement en colère, ou que nous faisons tout de travers, c’est généralement qu’il y a une raison plus profonde. La pression au bureau, la fatigue, des problèmes familiaux… il y a toujours une cause qui se cache derrière notre irritabilité, ou notre manque de concentration. Pour notre enfant, c’est la même chose. Le meilleur moyen pour qu’il se comporte mieux, c’est qu’il aille mieux, qu’il soit plus confiant, plus en accord avec lui-même, moins stressé, (Voir l’article La clé pour rester un parent bienveillant en toutes circonstances), etc.
Pour cela, il est aussi important qu’il ne soit pas dans un rapport de force avec ses parents, qu’il lui soit donné l’envie de coopérer plutôt que de lutter.
Enfin, notre enfant sera d’autant plus disposé à s’améliorer que ses parents feront équipe avec lui, et non contre lui, que ses parents chercheront à trouver des solutions plutôt que d’imposer des punitions (Voir l’article Ce jour où j’ai décidé de ne pas la punir), que ses parents ne chercheront pas à lui faire faire les choses en le contraignant, mais plutôt en le motivant (voir l’article Comment éduquer nos enfants pour qu’ils deviennent ce qu’ils sont de mieux ?), que ses parents ne chercheront pas à le changer, mais à lui donner envie de changer.
Bref, c’est une nouvelle idée des relations parents-enfants. Une éducation où la confiance et la communication prennent plus de place que les ordres et les interdits, avec en ligne de mire, des enfants qui gagnent en autonomie à travers l’auto-discipline.
Tout cela est loin d’être simple, mais chaque pas compte pour l’amélioration de nos relations, et l’épanouissement de nos enfants.
Pilier 3 : Être des exemples
Parlons à notre enfant et agissons avec lui comme nous aimerions qu’il agisse avec nous et avec les autres.
Les neurosciences confirment ce que nous avons toujours pensé intuitivement : nos enfants apprennent avant tout par mimétisme grâce aux fameux neurones miroirs (voir les articles : Quels impacts avons-nous sur nos enfants, selon les neurosciences ? ; Voici le meilleur moyen pour influencer le comportement de nos enfants). Si notre relation avec notre enfant est basée sur un rapport de force, où l’on cherche à le soumettre ; par exemple en le punissant, en lui donnant des fessées, ou avec des paroles rabaissantes, il sera incité à s’adresser aux autres de la même façon. C’est-à-dire en cherchant à prendre le dessus sur ses collègues, son conjoint ou sur ses enfants. En exigeant que l’autre fasse ce qu’il souhaite. En imposant son point de vue. En donnant des ordres. En critiquant. En rabaissant. Etc. Pourquoi ? Parce qu’ils n’auront pas appris à communiquer autrement, avec plus de souplesse, d’empathie ou de bienveillance.
C’est pour cette raison qu’il est plus difficile pour une personne ayant reçu une éducation sévère d’être positif et bienveillant avec ses enfants, même s’il le souhaite. Nous sommes profondément imprégnés de la façon dont nos parents ont communiqué avec nous, et il nous est difficile de passer à un nouveau mode de communication plus souple, plus empathique, que nous n’avons pas connu. Ce changement peut se faire en douceur, en commençant par se respecter soi-même, mais aussi à travers l’écoute active ou la communication non-violente.
Certains de ceux qui font aujourd’hui l’expérience de l’éducation positive doivent ressentir cette difficulté.
Pilier 4 : Soigner notre bien-être
Pour Cool Parents Make Happy Kids, notre bien-être, en tant que parent, est le pilier central de cette éducation positive.
Si nous ne sommes pas en paix avec nous-même, ‘épanouis’, il est beaucoup plus compliqué pour nous d’agir positivement avec notre enfant : avec humour, légèreté, bienveillance, empathie, patience, etc. On risque au contraire de réagir négativement, ou même d’abandonner n’ayant pas la force d’aller à l’encontre de notre enfant.
Alors que si nous avons la forme physique et psychologique suffisante pour réagir positivement, nous allons même pouvoir être un exemple à suivre, créer autour d’eux et de nous une atmosphère de joie, un environnement positif, propice au développement de notre enfant.
Ce n’est pas toujours simple de prendre soin de soi, mais cela mérite d’être considéré comme une priorité. (Voir article Devenir un parent cool, ça se travaille.)
Dans cette optique, une autre chose est essentielle : ne pas laisser notre enfant empiéter sur notre bien-être et celui de notre couple, et lui demander de le respecter autant que nous respectons le sien (tout est une question de mesure dans un sens comme dans l’autre :-)). C’est aussi une bonne occasion de lui montrer que son bien-être n’est pas au-dessus de celui des autres, et que sa liberté s’arrête là où commence celle des autres (voir article Comment être un parent positif sans être permissif ?). Il ne s’agit pas de jouer le parent parfait qui placerait le besoin de l’enfant au-dessus du sien, mais d’une éducation basée sur le respect mutuel, l’écoute et la confiance.
Bref, cette éducation « positive » est plus proche de la “discipline positive” et bien loin de ce que certains appellent le « laxisme ». En fait, c’est une éducation intelligente et réfléchie.
Éducation positive : conclusion
Changer notre façon d’être n’est pas inné, et même loin d’être simple. Il va falloir lire, essayer, relire, se former, s’excuser parfois et réessayer. On ne sera pas toujours en forme et on ne sera jamais parfait. Il nous arrivera encore de perdre patience, ou au contraire de démissionner, mais chaque pas que nous ferons vers une éducation plus positive, participera à rendre meilleur le monde de demain. Je suis convaincue que si tous les enfants recevaient une éducation plus positive, nous aurions un monde différent, fait de relations plus empathiques non pas basées sur des rapports dominés/dominants mais sur le respect mutuel. Nous ferions un pas de plus vers un monde de paix.
Déposer / Voir les commentaires
Merci beaucoup pour cet article et toutes vos idées, je note !
J’ai écrit un article-guide complet sur la parentalité positive, la réponse à toutes les questions que les parents m’ont posées
Anaïs de GrandirZen
Bonsoir,
Hier 12h50 je me suis inscrite pour la formation a 157 € j’ai eu un message c’est parti et comme quoi n’a allais recevoir mes ci de d’accès sur ma boite mail [email protected] mais j’ai beau regardera boîte: rien. Es ce normal ?
Cordialement Patricia bodart.
NB et en plus le lien pour s’i écrire a titakelent disparu de mes écrans !