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Problèmes de comportement à l’école : comment s’en sortir ?

problèmes de comportement à l'école

L’autre jour, je discutais avec mon neveu des problèmes de comportement à l’école et il me montrait sa photo de classe en me disant : “Sarah, elle n’a pas d’amis, car elle pousse tout le temps les autres et fait tout le temps des bêtises”.

Comment un enfant qui tape, mord, ment, se comporte mal va pouvoir se détacher de cette mauvaise image d’enfant turbulent qui lui colle à la peau ?

Imaginez que vous êtes dans une entreprise dans laquelle vous avez l’étiquette du relou que personne ne veut croiser à la machine à café… Quelle honte, quelle tristesse ! Vous ressentez que tout le monde a une image négative de vous, fait exprès de vous éviter… De quoi se sentir au 36ème dessous, et se recroqueviller sur soi-même ! Pour décoller cette étiquette, quel travail ! Il faut de la force, de la patience, de la bonne humeur. Et surtout, il faut croire en soi, être convaincu que vous savez être sympa et avoir de la conversation… Or, tout votre entourage vous pousse à vous convaincre du contraire… Comment se sortir de ce cercle vicieux ?

Comment aider cet enfant turbulent à s’en sortir ? À arrêter de taper, de pousser, de mordre ?

Tout d’abord en croyant en lui, et en faisant en sorte qu’il se sente bien. Mieux il ira, mieux il se comportera. Car s’il a des problèmes de comportement à l’école, c’est souvent parce qu’il sent que les autres enfants se moquent de lui, le rejettent, s’amusent à le titiller pour qu’il parte au quart de tour, le considèrent comme un bon à rien. Et cela ne fait qu’amplifier sa colère intérieure, et par là, les mauvais comportements.

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A l’école, l’idéal serait que l’enseignant sache comment réagir pour inverser le cours des choses. À lui de ne pas réprimander un enfant devant tous les autres et ne pas l’afficher comme un enfant turbulent. Bien sûr, c’est compliqué lorsque l’on a une classe de 30 élèves à gérer, j’en suis consciente. Mais les élèves sont tellement influencés par ce que dit la maîtresse ou le maître, surtout quand ils sont petits. S’ils l’entendent dire du mal d’un enfant, ou s’ils voient qu’il est la source des problèmes de comportement à l’école, ils n’auront pas envie d’être son ami. On préfère se rapprocher des gens dont on entend du bien, c’est naturel.

Rappeler la règle calmement sans “enfoncer”

Jules a encore tapé Louise.

À mon sens, il faut à tout prix, dans ce cas, éviter de prendre parti. Car certes, Jules n’a pas à taper un camarade, mais s’il y a un conflit, les torts sont sans doute partagés (Louise a gribouillé son dessin, par exemple). Dans ce cas, on peut simplement réagir à chaud en expliquant qu’il ne faut pas taper, mais plutôt essayer de s’exprimer avec des mots (et pourquoi pas en mode CNV). L’idéal serait de prendre un moment avec Jules un peu plus tard, de lui expliquer qu’il a le droit d’être mécontent, et de réfléchir avec lui à d’autres façons de s’exprimer.

Souligner les comportements positifs (plutôt que pointer le négatif)

À la maison aussi, veillons dès qu’on le peut à porter un regard positif sur nos enfants. Évitons de les dénigrer, de les traiter de menteurs, de râleurs, de timides, de colériques… (Le fameux problème des étiquettes !) Au contraire, lorsque ça arrive, faisons leur comprendre que ça n’est pas parce qu’ils râlent maintenant, que cela fait d’eux des râleurs ad vitam eternam (“Bah, tu râles toi, aujourd’hui ? Pourtant ça n’est vraiment pas ton genre !”).

Ne nous alarmons pas de leurs comportements négatifs : ils sont généralement liés à un contexte, à un mal-être ponctuel, mais ne sont en aucun cas définitifs. Projetons-nous dans 15 ans, quand nous regarderons notre grand enfant : non il ne mord plus, non il ne tape plus… mais au fond de lui, a-t-il gardé cette image de garçon “violent” qu’on lui aura collé quand il était petit, qui le mine et l’empêche de s’élever, et de prendre peut-être l’étiquette du “doux” qui lui correspondrait finalement davantage aujourd’hui ?

Les enfants méchants n’existent pas.

Et si maintenant je vous disais que Jules a des parents qui sont en train de divorcer ? Ou que sa maman est très malade ? N’auriez-vous pas, d’un coup, un élan de compassion envers Jules, et surtout ne comprendriez-vous pas mieux son geste ? L’idée ici n’est pas d’excuser le comportement de Jules, car oui, bien sûr, taper ses camarades n’est pas acceptable. En revanche, on sait maintenant qu’il y a une explication. On sait maintenant que Jules a actuellement un mal-être qui lui est propre, et qui l’a potentiellement poussé à agir de la sorte, ne sachant pas exprimer sa colère et sa tristesse autrement.

Dans la réalité, il n’est pas toujours possible d’accéder à cette explication. En revanche, partir du principe qu’il y a toujours une explication, ça permet notamment aux enfants qui font les frais de ces comportements, de comprendre que ce n’est pas à cause d’eux. Et savoir que dans la vie, les gens autour de nous peuvent avoir des comportements qui semblent méchants envers nous, mais que l’on n’est pas la cause de ce comportement, cela peut éviter pas mal de culpabilité (et de mal-être) !

Être persuadé que “les enfants méchants n’existent pas” c’est aussi ce qui peut aider Jules à s’en sortir. Cela demande du recul mais si nous nous sentons la force et l’énergie nécessaire pour prendre ce recul, nous pouvons alors accompagner Jules. Explorer avec lui les raisons de son mal-être, et ainsi traiter la source pour qu’il aille mieux d’une part, et qu’il ne sente plus le besoin d’avoir recours à ce genre de comportements à nouveau, ayant pu exprimer son mal-être autrement.

Que ça soit pour venir en aide à un enfant qui aurait subit un de ces comportements, ou à un enfant qui en a été à l’origine, quelque chose qui fonctionne toujours c’est de muscler leur confiance en eux. Alors si vous souhaitez aller plus loin que cet article, je vous propose de renseigner votre email ci dessous, et je vous enverrai gratuitement le PACK “CONFIANCE EN TOI” de CPMHK : Tout pour que nos enfants croient fort en eux ! N’hésitez pas, c’est évidemment gratuit.

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