Enfant de 2 ans : plus tout à fait un bébé… mais pas encore un grand ! A 2 ans notre enfant, de plus en plus à l’aise avec son corps, explore inlassablement son environnement, apprend à “faire tout seul” et exprime de mieux en mieux ses besoins et ses émotions. Mais il est aussi confronté à ses limites et à celles qu’on lui pose, ce qui engendre de grandes frustrations ! 2 ans, ce n’est pas de tout repos pour les parents mais c’est aussi un âge tellement passionnant 🙂 Alors, comment accompagner au mieux notre tout petit dans sa soif de découvertes et d’autonomie tout en fixant des limites et en garantissant sa sécurité physique et affective ?
Je laisse la parole à mon amie Caroline, maman d’Arthur, bientôt 4 ans, et de Tristan, 2 ans.
Cette semaine, mon petit dernier a fêté ses 2 ans et la première chose qui me vient à l’esprit en le regardant c’est : « ça y est, je n’ai plus de bébé ! ». Il m’étonne tous les jours par de nouveaux progrès, quand par exemple il enlève ses chaussures tout seul, monte et descend sans aide les escaliers, réussit à faire des bulles en soufflant sur le petit cercle en plastique ou encore lorsqu’il s’applique à faire une phrase (presque) complète ! Et pourtant… si mon petit garçon est de plus en plus autonome et s’affirme de plus en plus, s’il touche à tout et veut tout faire comme son grand frère, il n’en reste pas moins (ouf ! :-)) un tout-petit avec un immense besoin de sécurité, d’affection et d’un regard bienveillant dans tout ce qu’il entreprend…
Enfant de 2 ans : l’âge de l’exploration
L’autre jour, nous étions à la campagne dans une maison dont toutes les pièces sont bordées de petites marches. Mon Tristan, téméraire, a rapidement transformé la maison en circuit de formule 1, le but étant de faire le tour d’une pièce à l’autre le plus vite possible, donc de monter et descendre les marches à toute allure tout en poussant devant lui une poussette de poupée. Autant dire qu’en observant la scène, j’avais des sueurs froides et j’étais très tentée de mettre un terme à cette expérience qui avait de fortes chances de finir en accident ! Tout comme hier, au parc, où mon bout de chou a entrepris d’escalader l’échelle menant au toboggan des « grands », nullement refroidi par l’écart trop important entre les barreaux ni par la horde d’enfants qui, au-dessus de sa tête, couraient, hurlaient, et lui marchaient sur les mains sans y prêter attention…
2 ans, c’est l’âge de toutes les expériences. Forts de leurs nouvelles capacités motrices, plus à l’aise dans leur corps, nos tout-petits n’ont qu’une idée : en découvrir les limites… et les repousser :)) Faut-il les laisser faire sans sourciller ou au contraire, leur interdire le risque ?
A mon avis, il est préférable ne pas trop intervenir, tant que notre enfant ne se met pas en danger. Sentir la confiance dans notre regard lui donnera confiance en lui et plus il fera d’expériences plus il apprendra à maîtriser son corps et ses gestes. Après, c’est à chaque parent de fixer les limites, en fonction de son enfant (certains sont plus kamikazes que d’autres !) et de la situation (on n’est pas obligé de le laisser détruire notre salon sous prétexte que c’est bon pour sa confiance et sa motricité !:)) . Lors de l’épisode de la course de formule 1, même si cela me démangeait un peu de l’en empêcher, j’ai laissé faire Tristan car en l’observant de plus près, j’ai réalisé qu’il prenait beaucoup plus de précautions qu’il n’y paraissait. Par contre, au parc, j’ai finalement choisi de l’éloigner du toboggan, car même s’il aurait sûrement réussi à grimper en haut de l’échelle, j’ai eu vraiment peur qu’il se fasse bousculer ou se blesse en tombant. Le mieux est donc d’évaluer, au cas par cas, ce que l’on peut permettre à son enfant.
Enfant de 2 ans : l’âge de l’autonomie
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« Tout seul ! Tout seul ! » : 2 ans, c’est souvent l’âge auquel notre enfant réclame de faire les choses par lui-même, pourquoi ne pas encourager son autonomie ? (ce qui, à terme, bénéficiera à toute la famille ! :-)). Il veut mettre ou enlever ses chaussures seul ? Laissons le faire, même si cela prend un temps infini et même si la chaussure droite se retrouve au pied gauche et inversement. Il veut couper sa nourriture lui-même ? Il existe des couteaux adaptés aux petites mains et tout à fait inoffensifs, à condition qu’on lui montre comment les manipuler. Il veut verser de l’eau dans son verre ? Offrons-lui une petite carafe (format dinette !) et permettons-lui de s’entrainer en protégeant ses vêtements et notre parquet 🙂
Dans cet esprit, cela peut être le moment de commencer l’apprentissage de la propreté (ou plutôt de les accompagner vers la ‘continence’ : non, nos enfants ne sont pas saaales 😉 ) à condition bien sûr qu’il soit prêt et en manifeste l’intérêt.
Enfin, si notre tout-petit dort encore dans un lit à barreaux, pourquoi ne pas envisager de le mettre dans un lit de grand ? Là encore, il n’y a pas de règle, chaque parent jugera si son enfant est prêt ou non. Chez nous, Arthur (l’aîné) avait 21 mois quand nous l’avons changé de lit et la transition s’est super bien passée, alors que Tristan va rester dans son lit à barreaux encore un mois ou deux, le temps que nous leur achetions des lits superposés !
Enfant de 2 ans : le début de la communication
« Elle est partie, maman », « C’est le camion d’Arthur », « Je veux la voiture jaune ! » : depuis quelques semaines, pour Tristan, c’est l’explosion du langage. Chaque jour il dit de nouveaux mots, ses phrases sont de plus en plus complètes et son élocution s’affine… Cela m’attendrit énormément et lorsqu’il me dit : « Plaît maman, je veux du cocolat! », j’avoue que j’ai du mal à refuser 🙂 Mais attention, il ne faut pas s’inquiéter si notre enfant de 2 ans ne parle pas encore car à chaque enfant son rythme, ce qui ne veut rien dire pour l’avenir ! Il progresse davantage sur autre chose tout simplement.
Quoi qu’il arrive on peut bien sûr encourager le langage chez notre tout-petit, en lui parlant beaucoup, en nommant les objets, en lui lisant des livres, en lui posant des questions…
Et puis, à 2 ans, c’est aussi l’âge des premières interactions sociales. Notre enfant commence à aller vers les autres, même s’ils ne jouent pas vraiment ensemble, et l’on peut tout à fait favoriser ces échanges tout en commençant à lui apprendre certaines règles comme : « on ne prend pas le jouet des mains », « on ne pousse pas », etc.
Enfant de 2 ans : l’âge du « non »
S’il affirme de plus en plus ses besoins et désirs, notre enfant de 2 ans exprime aussi de mieux en mieux son désaccord et sa colère ! Et oui, 2 ans, c’est aussi l’âge des terrible two… et là, comme nous vous expliquions dans cet article mieux vaut s’armer de patience et d’empathie !
Enfant de 2 ans : un immense besoin d’affection et de sécurité
Il y a deux jours, au moment où j’allais sortir prendre un verre avec des amis après avoir confié mes garçons à une baby-sitter en attendant le retour de leur père, mon Tristan a éclaté en sanglots. Agrippé à moi, il hurlait des « maman » désespérés et ne voulait pas me laisser partir… comme pour me rappeler que, malgré ses prouesses quotidiennes, il n’en reste pas moins un tout petit bonhomme qui a et aura besoin de maman pendant encore longtemps !
Je suis sortie quand même, mais un peu plus tard, après avoir pris mon bout de chou dans les bras, lui avoir fait plein de câlins, l’avoir rassuré et lui avoir promis de revenir l’embrasser à mon retour… Car à 2 ans notre enfant a plus que jamais besoin d’attention, de tendresse, de bienveillance, et si nous pouvons l’aider à grandir et à s’affirmer, n’allons pas trop vite non plus, permettons lui quand même de rester encore un peu notre bébé 🙂
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2 ans, c’est aussi un âge où les enfants, en pleine exploration et en plein apprentissage de l’autonomie, peuvent avoir des difficultés à dormir…. C’est peut être le cas de votre tout-petit ?
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Merci beaucoup pour vos efforts et vos compétences ;car vous nous avez trop aidé.
Bonjour ,merci beaucoup pour cette article qui m’a éclairer sur mon enfant de 2 ans , je remarque qu’elle est normale surtout quant j’ai lu que si elle ne parle pas c’est que son attention est sur autre chose ! elle est très agité et s’énerve souvent et balance souvant ces jouets . Elle a marcher tôt sans jamais marcher à quatre pattes et ne parle que quant elle veut , elle est suivie par un orthophoniste mais j’ai refuser de l’emmener au CMP comme me l’a conseiller le pédiatre car je pense qu’il faut lui laisser du temps et je ne veux pas qu’elle ressente qu’elle n’est pas comme les autres.
Bonjour
Mon Loulou de 21 mois ne réagit pas au non .. c est comme si nous parlons dans le vide! Nous avons essayer de lui expliquer qu’à force de jeter ses jouets il allait les casser et ne pourrai plus jouer avec, que ça me mettait en colère qu’il jette son assiette, que de taper les copains ça leur faisait mal.. rien à faire !
Impossible de comprendre son sentiment à ce moment là, on a plutôt l impression qu’il exprime une joie plutôt qu une frustration..
Hier il a jeté son assiette (pleine !) Il a reçu une baffe ? a défaut de me soulager je me suis sentie encore plus mal de ne pas réussir à lui expliquer mais je me sens dépourvue de méthodes et sens que je perds patience puisque les explications ne portent pas leur fruits ! Des conseils seraient bienvenus merci !
Merci beaucoup de nous éclairer sur le comportement de nos petits