L’Atelier du Futur Papa, mais pour qui, pourquoi ? Petit échange autour d’un café avec Gilles Vaquier, fondateur de de ces ateliers – une découverte aux multiples bénéfices insoupçonnés !
Futur papa, papa séparé, papa homo… Ils sont de plus en plus nombreux à venir à ces ateliers, d’ailleurs souvent en traînant les pieds (le “bon-cadeau” de leur femme à la main) et pas toujours motivés.
À l’Atelier du Futur Papa, après le speech sur la bienveillance, les langues se délient, on discute entre futurs papas de nos peurs, de nos femmes, de nos interrogations, que l’on a parfois gardé pour soi, n’osant pas trop paraître auprès de la maman comme un futur papa ignorant…
“Si votre enfant pleure depuis une heure, vous faites quoi ?” ; “Si jamais vers 2 ans, vous répétez 3 fois à votre enfant de ne pas jeter la nourriture et qu’il le fait quand même, vous faites quoi ?”
Brouhaha mental :
💥Ce « Brouhaha mental » qui nous empêche de profiter en famille 💥
👉TOUS LES EXERCICES pour s’en libérer dès maintenant ! Derniers jours pour nous rejoindre !! ✨
“ Moi je crois que je m’énerve, ça va c’est pas lui qui décide quand même !”
Une heure plus tard, on comprend déjà davantage ce qu’est un enfant, ses stades de développement, ce que l’on peut attendre de lui et ce que l’on ne peut pas attendre de lui. Que pour qu’il nous respecte, mieux vaut être proche de lui, être le papa aimant, que d’être le papa qui crie, et que l’on respecte par peur et non par envie.
Et puis, à l’Atelier du Futur Papa, on apprend aussi à changer son petit, à le moucher, à lui donner ses vitamines, on découvre les meilleurs positions pour calmer ses pleurs, mais aussi toutes les conseils pour combler ses besoins d’attention et d’amour…
Le chapitre sécurité, aussi, est vu en long en large et en travers. Car Gilles n’a pas monté ses ateliers par hasard, mais bien parce qu’il souhaite au plus profond de lui-même que tous les parents ne fassent pas l’erreur d’inattention qu’il a faite quand sa fille avait 2 ans, et qui lui a valu un accident ménager grave – qu’il aurait pu éviter s’il avait été mieux renseigné. (NDLR : Heureusement sa fille n’a aujourd’hui aucune séquelle !)
On finit la journée par un conseil important de Gilles : “Quand tu auras envie de péter un câble, quand tu en auras marre de lui, dis-toi une chose : veux-tu que cette journée soit placée plus tard dans la colonne des regrets, ou dans celle des souvenirs ?” Car oui, ces années passent très vite et ne reviennent pas. Combien de papas (et de mamans) commencent à lier une magnifique relation de complicité avec leur enfant seulement une fois qu’il est grand ? Et regrettent de ne pas avoir plus profité de ces moments précieux quand il était bébé ?
Quelques heures plus tard, les participants de l’Atelier du Futur Papa sont gonflés à bloc, prêts à s’occuper de leur bébé, ultra confiant en leur capacité à gérer. Ils sont également prêts à ne pas attendre que la maman leur laisse une place, mais de la prendre. Ils écrivent souvent à Gilles quelques mois plus tard, pour dire quelque chose comme : “Grâce à toi, je suis fier de moi. Hier notre enfant pleurait, ma femme était à bout, et je l’ai pris dans mes bras avec confiance et sérénité. Le petit s’est tout de suite calmé… Merci ! Grâce à tes conseils et les discussions qu’on a eues tous ensemble à cet atelier, je m’autorise à être un super papa (et mari !)”
L’Atelier du Futur Papa existe à Paris, en Nouvelle Aquitaine (Bordeaux), dans le Vaucluse, en Provence, dans les Hauts de France et en Belgique . Avis aux pères qui souhaiteraient en ouvrir dans d’autres villes, ça pourrait faire des heureux (et des heureuses) 🙂
Et si vous vous posez des questions sur comment accompagner votre nouveau né, et aborder les premières années avec bébé avec plus de sérénité , je vous propose de recevoir (gratuitement) le “PACK spécial bébé” : avec tous nos conseils pour gérer les premières séparations, colères, interdits, etc. ! Quelques pleurs et stress en moins, cela fait du bien 🙂
ma super sage-femme a également mis en place ce type d’atelier : des apéros papas un soir par mois, sur le même principe. Pour ceux qui seraient intéressés, c’est à Pérols, à côté de Montpellier…