« Non mais ce n’est pas possible, À CAUSE DE TOI, on est TOUJOURS en retard ! ». « Tu as ENCORE oublié tes affaires ? Quelle TÊTE EN L’AIR !». « Vous êtes INSUPPORTABLES, je n’en peux plus de vos disputes ! ». « C’est quoi cette tâche sur ton pantalon ? Tu NE fais QUE des bêtises ! »… Cela vous rappelle quelque chose ? Allez, soyons honnêtes : on a tous, nous parents, même sans le vouloir, déjà lâché ce genre de phrase à notre enfant, des phrases catégoriques, parfois blessantes, en tous cas presque toujours contre-productives (si, si, et pour s’en convaincre, imaginons juste un instant que notre conjoint, notre patron, ou un(e) ami(e) nous parle comme ça… il y a peu de chances qu’on ait envie de faire des efforts !). La bonne nouvelle, c’est qu’il y a une autre façon de s’adresser à notre enfant, plus respectueuse, moins culpabilisante, mais surtout et c’est ça qui est chouette, beaucoup plus efficace à terme : la Communication Non Violente. Mon amie Caroline, maman d’Arthur 6 ans et de Tristan, 4 ans, nous propose 7 exemples de situations où la CNV a bien aidé à faire baisser la pression.
Communication Non Violente (CNV) : voilà un mot qui m’a longtemps paru abstrait, lointain, comme tous ces jolis mots à sigle dont on entend parler mais dont on ne sait pas tellement ce qu’ils contiennent réellement… une formule attirante, donc, mais plutôt réservée aux « autres », ces parents parfaits, maîtres de la sagesse, calmes en toutes circonstances, des parents totalement imaginaires quoi ! ?
Et puis un jour, poussée par l’impérieux besoin d’apaiser les relations au sein de ma famille, et de trouver des solutions efficaces à nos problématiques quotidiennes (comme l’immense majorité des parents en fait ?), j’ai eu envie d’y regarder de plus près. Grand bien m’a fait ! Non seulement la Communication Non Violente s’est révélée très bénéfique, mais j’ai aussi réalisé qu’avec un peu d’entrainement, ça n’était pas si compliqué à mettre en place…
Je vais donc vous livrer quelques exemples dans lesquelles le recours à la CNV nous a été vraiment utile.
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Bon, mais avant de livrer mon expérience, rappelons d’abord l’objectif et les grands principes de la CNV, dont nous vous avions donné le mode d’emploi.
Ce qui m’a plu ? La Communication Non Violente prône la bienveillance à l’égard des enfants, mais pas seulement ! Cette bienveillance s’applique à nous aussi parents (youpi ! ?)
Marshall Rosenberg, le créateur de cet outil de communication verbale, disait à cet effet : “L’objectif de la Communication Non Violente n’est pas de changer les autres et leurs comportements afin d’obtenir ce que nous voulons. Il est d’établir des relations fondées sur la sincérité et l’empathie qui, au bout du compte, satisferont les besoins de chacun.”
Il n’est pas inutile de rappeler aussi, comme nous le faisions ici, que rabaisser notre enfant, le critiquer, voire l’humilier, ne l’aidera évidemment pas à s’améliorer, au contraire. Voir notre article “Comment utiliser la Communication non-violente”
Bon, mais alors, comment faire pour instaurer ces fameuses relations, alors que nos besoins ou nos attentes sont le plus souvent en opposition avec celles de notre (nos) enfant(s) ? (il veut jouer/on doit partir à l’école ; elle ne veut que des pâtes/je tiens à ce qu’elle mange des légumes ; il a besoin de se défouler/j’ai besoin de calme ; etc.).
En pesant nos mots, en soignant nos paroles, et en étant à l’écoute de nos émotions et de nos besoins, mais aussi celles de l’enfant. La Communication Non Violente repose en fait sur quatre temps : l’observation, l’expression des sentiments, l’expression des besoins, la formulation de la demande ou l’invitation à trouver une solution commune.
Chacune de ces étapes peut être franchie avec bienveillance et empathie, à condition de se positionner en mode « girafe » (c’est-à-dire en prenant de la distance vis-à-vis de la situation, en s’affirmant tout en étant à l’écoute de l’autre) et non en mode « chacal » (c’est-à-dire en étant sur la défensive, dans le jugement, la critique, la menace, le refus d’endosser la responsabilité d’un conflit). Facile à dire, bien sûr, mais en situation de crise, pas toujours facile à mettre en œuvre !
Alors au début, il faut peut être se faire un peu « violence » (façon de parler ?) pour mettre en place cette pratique, parce que ça n’est pas forcément très « naturel », mais le jeu peut en valoir la chandelle !
Voici donc 7 exemples de situations vécues, dans lesquelles la CNV a été, pour moi, d’un grand secours… Pour plus de clarté, dans chacune de ces situations, je préciserai quelle a été (ou pu être) ma réaction première, en mode « chacal », et quels effets cela a eu (ou aurait eu) sur mon enfant. Et inversement, quelle a été (ou aurait été) ma réaction en mode « girafe », et quels bénéfices j’en ai (ou aurai) tiré avec mon enfant.
Exemple 1 : mon enfant me tape (ça marche aussi pour “mon enfant mord”, griffe, etc.)
Un matin, Tristan, 4 ans, me tape parce que je lui refuse un bonbon au petit déjeuner « t’es méchante, maman ! » et vlan ! Il m’envoie un coup de pied dans le tibia !
- Réaction en mode chacal : « Non mais ça va pas la tête ?! On ne tape pas sa maman ! Demande-moi pardon, tout de suite »
Réponse de Tristan : « non ! non ! et non ! T’es méchante ! Je veux un bonbon ! »
C’est ce qui s’appelle faire chou blanc 🙂 A plus long terme, il y a de fortes chances pour que cela se reproduise. Car s’il suffisait de dire à un enfant « ça ne se fait pas » pour qu’il intègre la règle, ça se saurait n’est-ce pas ? ? La seule chose qu’il risque de retenir est que : « quand je la tape, maman est fâchée, et quand maman est fâchée, elle me gronde ». Mais cela ne l’aidera pas à comprendre ce que maman ressent vraiment… Et encore moins à maîtriser son pied ! Sachant qu’à cet âge-là, taper est très fréquent et n’a rien d’« anormal » …
Voici maintenant l’option « Communication Non Violente » :
- Mode girafe : « Tu m’as donné un coup de pied (observation des faits). Lorsque tu me tapes, je me sens blessée et en colère (expression de mon émotion). J’ai besoin d’être respectée par mes enfants (expression de mon besoin). La prochaine fois que tu seras fâché contre moi, est-ce que tu pourrais le faire avec des mots (formulation d’une demande) ?
Réaction de l’intéressé : dans le cas de Tristan, il m’a d’abord regardée avec un air renfrogné, puis en voyant que je m’énervais pas, il s’est jeté sur moi et m’a fait un gros câlin (sa façon à lui de dire « pardon »). Bon, j’ai peut-être eu un coup de chance cette fois là, mais ce qui est sûr c’est que ça a été plus efficace que le “ça ne se fait pas !”. Et il y a fort à parier qu’à terme, il apprenne à exprimer sa frustration sans prendre mon tibia pour un ballon de foot… Même si cela prendra sans doute un peu de temps.
Pourquoi ? Parce qu’en lui parlant ainsi, cela aura le bénéfice de développer son empathie et de lui montrer comment formuler (avec des mots !) ses propres émotions. J’aurais d’ailleurs pu ajouter quelque chose comme « tu avais vraiment envie de ce bonbon. Tu es très déçu de ne pas pouvoir en avoir un pour le petit déjeuner », pour montrer que je prenais cela en considération.
Alors bien sûr, cela implique de savoir nous aussi reconnaître nos propre émotions et de les nommer ! Ici, j’ai dit à mon fils que je me sentais « blessée et en colère », mais j’aurais pu dire « triste », ou simplement « vexée »… À chacun de choisir ses mots et se les approprier, l’important étant d’être sincère !
Exemple 2 en mode CNV : la dispute entre frères
Un jour (comme tant d’autres…), mes fils se disputent car l’un a piqué le jouet de l’autre « C’est à moi ! » « Non à moi ! » « Je l’avais en premier ! » « Non, moi ! », etc. Ils finissent par en venir aux mains et se traiter de tous les noms « Gros nul ! » « Toi-même ! »
- Moi, en mode chacal : « Ça suffit les garçons ! Arrêtez ça tout de suite ! Vous êtes insupportables ! Je n’en peux plus de vos disputes ! Si ça continue je vais supprimer tous vos jouets, comme ça au moins le problème sera réglé ! »
Réaction des enfants ? « Mais c’est sa faute ! C’est lui qui a commencé ! Il a pris mes légos ! » « Non c’est lui ! Il ne veut jamais rien prêter, je le déteste ! ». Sur ce, chacun part dans son coin en ruminant et en se promettant probablement de faire sa fête à l’autre dès que j’aurai le dos tourné…
Pas très efficace, si ? Voyons maintenant ce que la Communication Non Violente donnerait :
- Mode girafe : « Je vois que vous êtes très en colère tous les deux, et j’entends des mots blessants (les faits). Je suis inquiète et triste (mon ressenti). J’ai besoin que mes enfants se respectent même lorsqu’ils sont en conflit (mon besoin). Pensez-vous que vous pouvez trouver une solution à votre dispute sans vous insulter (ma demande, qui est une invitation à trouver une solution pacifique) ?
Réaction : les insultes s’arrêtent (ouf, c’était mon but ?). Et bien que cela ne mette pas un terme aux disputes (il ne faut pas rêver… !), à terme, il me semble que c’est un moyen efficace de leur apprendre à chercher des solutions acceptables à leurs conflits.
Lorsqu’ils sont petits, on peut leur montrer comment faire : on se met autour d’une table et chacun à son tour propose des solutions. On note tout (même les plus farfelues) et on choisit ensemble la solution qui semble convenir le mieux à tout le monde.
Exemple 3 : mon enfant mange salement (et renverse de l’eau ou de la nourriture sur la table)
Arthur, 6 ans, se tient mal à table. Il remue beaucoup, joue avec les couverts, et finit par renverser son verre.
- Mode chacal : « Non, mais c’est pas vrai ! Combien de fois il va falloir que je te demande de te tenir correctement ?! Voilà, c’était sûr ! Qui va nettoyer maintenant ? Hein ? »
Réaction de l’enfant : « J’ai pas fait exprès ! ». Et inévitablement, il fond en larmes… Il se sent nul et cela risque, si cela se répète souvent, d’entamer sa confiance en lui.
Est-ce que c’est ce que je souhaite ? Non, ce que j’aimerais, c’est qu’il soit plus attentif pour ne pas avoir à faire le ménage après tous les repas ! Essayons le mode girafe :
- Mode girafe : « L’eau est renversée sur la table (constat). Je me sens découragée car je passe déjà beaucoup de temps à nettoyer (mon ressenti). J’ai besoin d’ordre, que la maison soit propre, et de ne pas avoir de travail supplémentaire (mon besoin). Peux-tu faire plus attention à table pour ne pas renverser d’eau ou de nourriture pendant les repas ? (demande)»
Formulé ainsi, il y a fort à parier que mon petit garçon voudra essayer de me faire plaisir et sera plus attentif (il voudra peut-être même faire le ménage à ma place, qui sait ? ?).
Exemple 4 : mon enfant refuse de faire ses devoirs
Mon fils Arthur, 6 ans, rentre de l’école, il est 17h30 et il ne veut pas faire ses devoirs. Il veut d’abord jouer.
- Mode chacal : « Ah non ! On fait les devoirs maintenant, c’est comme ça et pas autrement ! C’est toujours comme ça avec toi, tu ne penses qu’à t’amuser ! »
Réaction de l’enfant : « Non, je déteste les devoirs ! Je suis fatigué, je veux jouer ! ». À tous les coups, il va ensuite se braquer, la « lutte » fera perdre beaucoup de temps, il ne jouera pas et va, en prime, m’en vouloir…
Bref, tout le monde est « perdant ». Que suggérerait la Communication Non Violente ?
- Maman en mode girafe : « Tu as envie de jouer. Il est déjà 17h30. Je suis inquiète. Je crains que si tu fais tes devoirs plus tard, et tu ne sois trop fatigué et que cela prenne plus de temps. J’ai besoin que l’on respecte les horaires pour que tout le monde soit en forme et en bonne santé. Quelle solution pouvons-nous trouver pour que tu fasses tes devoirs et que tu aies aussi un moment pour jouer avant le dîner?
Réaction de l’intéressé (véridique !) : « Ok, bon, tu me laisses juste faire 2 parties de billes et après je fais mes devoirs, promis ! »
Pourquoi ça a marché ? Parce qu’en m’adressant ainsi à lui, je lui ai donné une explication valable à mon besoin que les devoirs soient faits rapidement. Et je l’ai invité à trouver une solution qui nous satisfasse tous les deux, ce qui est forcément plus acceptable pour lui que « c’est comme ça ! »
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La Communication Non Violente a, on le voit, de nombreux bienfaits : davantage obtenir la coopération de notre enfant sans passer par les cris ou les menaces, développer son empathie, lui apprendre à gérer ses émotions et s’exprimer par les mots, développer son estime de soi et sa confiance… Et pour nous parents, il faut l’avouer, c’est une grande satisfaction lorsque l’on parvient à gérer des situations difficiles de cette façon ! Et quand on y pense, ce qui est chouette aussi, c’est que l’on peut s’en servir dans presque toutes les situations du quotidien.
Alors bien sûr, ne nous leurrons pas ! Ça n’est pas toujours facile de l’utiliser au quotidien et de s’exprimer avec mesure et raison quand on est en pleine crise (j’en sais quelque chose !), penser à ces quatre temps de la Communication Non Violente et les formuler. Mais le simple fait de savoir que c’est « possible » et d’y arriver de temps en temps peut nous grandement nous aider ! Et puis, gardons en tête que si on a “craqué”, si on a réagi en mode chacal, rien ne nous empêche de revenir vers notre enfant, un peu plus tard, en mode girafe 🙂
Exemple : mon enfant ne veut pas prêter.
- Mode Chacal « Mais c’est égoïste ! Dans la vie, il faut prêter ! »
– L’enfant : « non, c’est à moi ! »
Plus tard
- Mode Girafe : « Tu sais chéri tout à l’heure, tu n’as pas voulu prêter ton seau à ce petit garçon au parc. J’étais déçue car j’ai besoin que mes enfants soient généreux avec les autres. Crois-tu qu’une prochaine fois tu pourras essayer de partager ton jouet avec un enfant qui n’en a pas ?
Avancer petit pas après petit pas… c’est aussi ça, être parent 🙂
Vous avez envie d’en savoir encore plus et de connaître nos astuces pour avoir des relations bienveillantes avec nos enfants ? Voici quelques articles qui devraient vous intéresser :
- Comportement de mon enfant : comment mes paroles peuvent l’améliorer
- Comment utiliser la communication non violente pour éduquer notre enfant
- Dire « NON » à son enfant tout en restant POSITIF, c’est possible !
- Fini les critiques négatives avec nos enfants
Exemple 5 : mon enfant se met en danger, et se blesse
Tristan, 4,5 ans, est un vrai petit alpiniste : il adore grimper partout mais n’a pas toujours conscience des dangers… L’autre jour, au parc, il s’amusait à escalader un muret et a fini par tomber et se faire mal.
- Mode chacal : « Voilà ! C’était sûr ! Je t’avais pourtant dit de faire attention ! Quel casse-cou ! Il faut toujours que tu fasses des bêtises » !
Réaction de mon fils : vexé et un peu honteux sans doute. Il s’en voudra, mais est-ce que cela lui apprendra à mieux tenir compte du danger ? Pas sûr… il aura malheureusement sans doute envie de faire des expériences « dans mon dos » ?
- Mode girafe : « Tu es tombé. Ce muret est trop haut pour toi. Quand je te vois escalader un mur dangereux, cela m’inquiète. La prochaine fois que tu voudras grimper quelque part, peux-tu t’assurer d’être prudent ? »
Réponse du cascadeur : « ok maman, je ferai attention » (si si, je vous le jure !)
En réagissant ainsi, je lui montre que je tiens compte de son goût pour l’aventure (inutile de se faire des illusions, cela ne fait que commencer !), mais je l’invite à faire attention. Je pourrais aussi, dans son cas, lui proposer de rester à côté si le mur me semble trop haut, ou qu’il en choisisse un autre.
Exemple 6 : mes enfants refusent de ranger
Tristan, 4,5 ans, a sorti l’intégralité de ses jouets (enfin c’est l’impression que cela me donne !) sur le tapis de sa chambre. Je lui demande de ranger.
- Mode chacal : « Non mais c’est quoi ce bazar ??! C’est pas possible ! Si dans 5 minutes, tu n’as pas tout rangé, je mets tous tes jouets à la poubelle ! »
Réaction de l’enfant : demandé comme cela, il y a de bonnes chances pour qu’il s’exécute (oui, parce l’idée que je jette ses légos à la poubelle…), mais comme il se sentira aussi agressé, il va ranger en râlant et j’aurai sûrement droit à son fameux « t’es méchante, maman ! ». Et puis est-ce qu’il aura pour autant envie de garder sa chambre en ordre à l’avenir ? Rien n’est moins sûr 🙂
- Mode girafe : « Je vois des jouets partout. Je me sens stressée, car j’ai besoin d’ordre dans la maison. Peux-tu faire en sorte que la chambre soit rangée avant le dîner ? »
Réaction obtenue : « oui, d’accord. Mais d’abord, je finis d’installer cette super méga tour de contrôle pour mon avion playmobil ! ».
En utilisant la Communication Non Violente, j’obtiens un enfant plus coopératif… Et même si je vais sans doute devoir patienter un peu avant que la chambre soit rangée, il y a de bonnes chances pour qu’il finisse par le faire sans râler et sans me traiter de méchante (et moi sans hurler).
Exemple 7 : mon enfant est en retard le matin avant d’aller à l’école
Arthur, 6 ans, met beaucoup de temps à se préparer le matin, et nous sommes en retard pour partir à l’école.
- Mode chacal : « J’en ai marre ! Tu es toujours en retard ! C’est insupportable ! Tu vas être puni et à cause de toi, je vais devoir courir pour aller au travail ! »
Réaction de l’enfant ? Il risque fort de se sentir stressé, fautif, de culpabiliser, et à terme, on l’aura compris, de perdre la aussi confiance en lui.
En quoi la Communication Non Violente peut-elle m’aider ?
- Mode girafe : « Il est 8h25, nous devrions être partis depuis 8h15, nous allons donc devoir courir. Quand nous sommes en retard je me sens stressée et énervée car je n’aime pas courir, et je n’aime pas que tu sois puni. J’ai besoin que nous puissions partir à l’heure. Quelle solution pouvons-nous trouver pour que tu sois à l’heure pour partir le matin ?
Réaction du retardataire : « Bah, il faudrait peut-être que tu me réveilles plus tôt, ou alors que je m’habille plus vite ? ».
L’autre bonne nouvelle, c’est que bien souvent nos enfants sont capables de trouver des solutions à nos difficultés… que demander de mieux ?!
Pour aller plus loin :
“Élever nos enfants avec bienveillance : L’approche de la communication non violente” de Marshall Rosenberg
- Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs) de Marshall B. Rosenberg
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