Mon petit garcon de deux ans et demi est rentré à l'ecole en septembre. On avait jusque là un petit garcon sage, posé, qui faisait certes quelques betises mais rien de tres grave et on arrivait toujours a gerer de maniere bienveillante et positive. Entre ses 15 et 18 mois, nous avons eu des petits soucis ou il faisait de grosses coleres des que l'on n'allait pas dans son sens. On a essayé comme beaucoup la punition ou les tapes sur les mains, les gros yeux, confisquer les jouets etc et à chaque fois on se confronté à un mur de colere et de larmes. Voyant que tout ca ne servait à rien mis à part le stresser et le frustrer (ce qui se repercuté sur la qualité de son sommeil ... ) nous avons décidé de changer de méthode et c'est la que nous avons découvert la bienveillance et "l'education positive". Apres cette premiere crise passée on s'est dit qu'on avait la chance d'avoir un petit garcon sage qui comprend beaucoup de choses. Et nous avons decidé de lui faire un petit frere ou une petite soeur. Je suis donc enceinte de 3 mois et je suis maintenant confronté à un enfant qui pleure sans arret des qu'on le contrarie, qui reclame son papa des que j'essaie de lui faire comprendre que ce qu'il fait est dangereux ou inadapté. Un enfant qui tape, donne des coups de pieds dans les meubles, dit non a tout, me dit que je suis mechante et qu'il ne m'aime plus, qui refuse de manger avec moi et j'en passe. A bout de nerf une journee en revenant de lecole, epuisé par le debut de grossesse et acablée par une bronchite je me suis emportee pour une broutille. J'etais hors de moi. J'ai vu la peur dans ses yeux. Je ne me le pardonnerais jamais. Je lui ai donné une fessée et isolé dans sa chambre ... Le temps que l'on reprenne nos esprit. Nous avons tous les deux beaucoup pleuré et depuis, je sais, je sens que la confiance est rompue. Quand quelque chose le chagrine il ne veut plus me dire pourquoi. Et je n'arrive pas à lui faire exprimé ce qu'il ressent. Je n'arrive plus a instaurer de dialogue avec lui. J'ai l'impression qu'il me deteste et nous sommes en pleine crise. Etant mere au foyer jai du mal a vivre cette situation toute la journee et ne sait plus vers qui me tourner piur avoir des reponses, des solutions ou des conseils ... J'ai basciné tout mon entourage avec ce mode d'education et j'echoue dans ce qui me tiens le plus a coeur ... Je me sens vraiment demunie face à cette situation et j'aimerais vraiment retrouvé la relation si fusionnelle que nous avions, avant, lui et moi ...
4 Réponses
C est terrible que personne ne vous réponde! D abord rassurez vous : vous êtes un bon parent. Face à une première méthode qui stressait votre enfant vous avez changé de technique et ça a "fonctionné", vous avez une démarche juste. Ne vous en demandez pas trop : vous êtes enceinte et fatiguée, avoir craqué une fois ne remet en rien en cause votre mode éducatif précédent. N en demandez pas trop non plus à votre fils : entre l école et le bébé, il en a des changements dans sa vie, cela lui donne sans doute envie d attirer votre attention ou de redevenir un plus petit garçon. Vous avez su trouver des solutions à ces premieres crises vous trouverez ( par l écoute , le rassurer, faire des sorties cools...) des solutions à celle ci!
Bonjour Hélène, j ai connu un épisode similaire lorsque j étais enceinte de ma fille, mon fils ne réclamait que son papa et des que je m approchais de lui il me repoussait et me tapait... j ai passé pas mal de temps à lui expliquer ma grossesse, le rassurer que je l aimais et aussi des que j ai été moins fatiguée on a refait des activités que tout les deux. À la fin de ma grossesse je l ai amené avec moi à un rdv chez mon obstétricien ( pas le choix c etait les vacances ), il a bondit sur le medecin en lui disant panique que j vais un gros ventre... c était vraiment mignon mais je me suis rendu compte qu il pensait que j étais malade et que cela l angoissait aussi peut être un peu ...
Depuis, Il est toujours un peu plus proche de son papa car sa petite sœur est encore petite et est à l inverse très maman mais ces périodes de crises sont passées.
voila j espère que mon expérience pourra vous aider...
bon courage
Christelle
Bonjour Hélène, je pense que tout ceci n'est qu'une phase, certes compliquée et très frustrante pour tous mais qui devrait passer. Les enfants identifient bien q'un changement est en cours lors d'une grossesse et cela peut les perturber. Ma fille avait 3 ans lorsque j'attendais son petit frère (qui a maintenant 5 mois) et avait deviné ce qu'il se passait. Un jour sur le ton de la blague je lui demand ce que j'ai dans le ventre et elle me répond du tac au tac "un bébé!". Nous n'en avions pas parlé explicitement devant elle.
Je pense qu'il faut rester sur le cap d'éducation que vous vous êtes fixé et continuer à expliquer ce qui va/ne va pas. Par contre il faut expliquer aussi ce qu'il se passe et quels sont les changements en cours pour ne pas que votre enfant se sente exclu. De notre côté, lors de la grossesse du petit frère, nous nous sommes procurés quelques histoires sur le thème de l'arrivée d'un frère ou d'une soeur que nous lisions au coucher. Il y en a certaines dont j'ai modifié le contenu pour qu'il soit adapté à la situation et pour vraiment coller à l'attitude et aux questions de ma fille sur ce sujet. Peut être quelque chose à essayer avec votre fils?
Il peut également être bien que le papa explique à votre fils en votre présence que certaines de ses réactions sont négatives et qu'il réussisse à le faire s'exprimer.
De mon côté c'est à la naissance du petit frère que la situation a été très compliquée : ma fille était probablement angoissée de cette nouvelle situation et se réveillait en pleurant fréquemment la nuit (alors que ça ne lui arrivait jamais avant). Tout le monde a été très fatigué à cette période. Ca a duré 1 mois mais les choses se sont tassées. Nous avons réussi à prendre du temps pour jouer avec notre fille et lui montrer que le quotidien et notre implication pour elle n'avait pas changé. De plus nous l'avons fait participer à la venue du bébé : "peux tu m'aider en me donnant un jouet/ un lange/ une couche?". Elle adore ça et prend maintenant son rôle de grande soeur très à coeur.
En espérant que cela puisse vous aider. Bon courage!
Bonjour Hélène, j'ai vécu une situation similaire avec mon fils aîné à l'arrivée du petit frère. Nous sommes maintenant sortis de cette phase, entre autres grâce à l'aide de la psychologue de la PMI (consultations parent-enfant gratuites). Ce que j'ai compris pour mon cas (et ce n'est peut-être pas le vôtre), c'est qu'à force de vouloir discuter et exprimer mes sentiments à mon fils suite à ce genre de dérapage, je lui demandais un peu de me rassurer sur la situation, bref, de me faire aller mieux en me disant : "j'ai eu de la peine mais ça va mieux maintenant qu'on a parlé et je te pardonne". Alors que c'était tout le contraire, c'était à moi de trouver le moyen d'aller bien, et que le fait que j'aille bien le rassurerait et le ferait donc aller mieux.
Il s'agissait donc de lui donner mon énergie sans attendre en retour qu'il me "soigne" de ma fatigue et de mes remises en questions en se comportant bien pour me confirmer que mes choix éducatifs étaient bons. Mon fils avait besoin d'être rassuré sur toutes ces nouveautés (école, bébé) en me voyant confiante et souriante, même lorsque lui ne l'etait pas, et de constater que ses "bêtises" ne m'ebranlaient pas, qu'il pouvait s'appuyer sur moi.
Maintenant que j'ai sorti la tête de l'eau, le lien est rétabli, on parle beaucoup, il me raconte ses préoccupations, et moi je lui fait part de mes émotions dans la limite de ce qu'un enfant de 4 ans peut supporter (donc de l'ordre de "ça me contrarie de n'avoir pas réussi à gérer ma colère tout à l'heure, excuses moi j'essaierai de mieux réagir la prochaine fois") mais ensuite je fait ce qu'il faut pour passer à autre chose dans ma tête, pour que lui même puisse passer à autre chose dans la sienne. Et bien sûr, histoire de faciliter la tâche, tout ça doit être véritable, puisqu'il n'est pas possible de simuler avec les enfants :- D.
Au fait, lui avez vous expliqué votre grossesse ? Souvent quand je sens que ça tourne mal quand je rentre le soir, j'explique à mon fils : 1- en deux mots pourquoi je suis tendue ou fatiguée (contrariété au travail, mal au ventre, manque de sommeil) - et oui, si ça dérappe c'est souvent que j'ai pas une bonne tête, qu'il le voit tout de suite et que ça l'angoisse 2- que ce n'est pas du tout de sa faute 3- Que ce n'est pas grave.
Je vous envoie plein de courage, maintenez le cap dans vos principes d'éducation bienveillante, et soyez bienveillante avec vous même : la période que vous vivez en ce moment est réputée pour être éprouvante !
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