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Le pouvoir de l’enfant unique : Dépasser les stéréotypes

enfant unique conséquence

Être enfant unique, qu’est-ce que ça change en vrai ? Des enfants égoïstes, capricieux et solitaires ? Des parents culpabilisés ? Et si le devenir d’un enfant unique était plus lié à son tempérament et son environnement qu’au fait qu’il soit “unique” ? 

De notre côté, on a élevé une famille recomposée de quatre enfants qui semble bien nous convenir malgré les inévitables prises de becs entre frères et sœurs. Pour mon amie Marie, qui a grandi avec quatre frères et sœurs et qui est maman d’un enfant unique, cela a été un défi. Pour autant, elle se rend compte aujourd’hui qu’élever un seul enfant lui permet de se sentir pleinement disponible pour son fils, pour son mari, pour elle-même. Elle a longtemps culpabilisé de ne pas lui offrir cette complicité qu’elle a pu connaître. 

Quelle que soit notre histoire, nous gardons tous de beaux souvenirs et des regrets de notre enfance… Et si pour autant, il n’y avait pas une seule manière d’avoir des enfants sociables, et surtout, heureux ! 

Alors, enfant unique, peut-on vraiment parler d’avantages et d’inconvénients ? Petit tour d’horizon de témoignages… 

“Je culpabilise d’avoir un fils unique”

Voilà comment la conversation a commencé. La naissance de son fils Evan a été compliquée. Elle qui avait grandi dans une grande fratrie a dû revoir la famille de ses rêves à un seul enfant. 

Pour elle, c’était une impossibilité “physique”. Pour d’autres, c’est un choix qui n’empêche pas pour autant une part de culpabilité. Le regard des autres est souvent dur et jugeant pour les parents d’enfant unique, mais doit-on pour autant se justifier à tout-va ?

Comment les parents vivent-ils de n’avoir qu’un enfant ? Ou encore comment vivent-ils d’avoir un enfant unique ?

Et oui, rien que la manière de poser la question donne une idée de notre manière de penser…

Le grand mystère de la parentalité, c’est que dans tous les ingrédients qui constituent la vie d’un être, on n’a aucune idée de ce qui crée quoi… Rien de mathématique. Une belle alchimie entre la personnalité, l’entourage, la manière de vivre des parents, les expériences… 

conférence Charlotte Ducharme

Dimanche 7 et lundi 8 juillet à 21h !

Toutefois, nos enfants apprennent en partie à percevoir le monde à travers nos yeux, si nous culpabilisons, ils pourront pour certains y voir quelque chose d’anormal, quand ils sont petits. Si nous le vivons avec sérénité, il y a plus de chances qu’ils vivent ça sereinement eux aussi. 

Lorsque j’ai interrogé mes amis, j’ai trouvé les témoignages aussi passionnants que personnels ! Il n’y a pas de bonne solution, chacun la sienne !

  • “J’ai dû faire le deuil de la grande famille dont j’avais rêvé. Peut-être aussi de la complicité vécue avec mes frères et sœurs. Je sais que quoi qu’il arrive, je ne suis pas vraiment seule, il y a toujours un frangin dans les parages… J’ai longtemps culpabilisé de ne pas offrir ça à mon fils. Maintenant, je suis heureuse de pouvoir me sentir vraiment disponible pour Erwan et nous avons trouvé d’autres solutions pour la sociabilisation” témoigne Marie. 
  • Lucie, elle, me disait “Avec mon frère, c’était le chaos. Nous avions 8 ans d’écart et on ne s’est jamais entendu. On ne se comprenait pas. Nous avons hésité à avoir un seul enfant, mon mari en voulait 2…”
  • Fabrice témoigne “Mon fils nous demandait souvent “pourquoi je suis seul ?”. Pour moi, c’était assez simple de lui répondre. Mais je sentais que c’était moins évident pour sa mère qui avait une sœur et qui aurait aimé avoir un·e petit·e dernier·ère.”
  • Pour Alexandra, “j’avais peur que ma fille développe le sentiment qu’un seul, ce n’est pas assez, comme j’avais pu le vivre. Ça ne s’est jamais posé, car notre famille nous est apparue complète, et nous sommes très heureux comme cela.”

Un choix pour un bonheur assumé

Pour d’autres parents, comme pour mes amis Fanny & Sylvain, un enfant, c’est juste bien : “ le plaisir de transmettre, d’être disponible sans être submergé·s, de conserver une logistique “simple””. 

D’autres font ce choix pour des raisons financières, écologiques ou sociétales, ou encore pour éviter ou à l’inverse reproduire ce qu’ils ont vécu… 

S’affranchir du regard des autres

Choisi ou pas, le regard des autres n’est pas toujours très agréable et on a parfois l’impression de devoir se justifier. “Alors, bientôt le deuxième ?” “C’est quand même bien un frère/une sœur !” 

Qu’on l’ait choisie ou subie, la décision de n’avoir qu’un enfant n’appartient qu’au couple. Donc inutile d’user sa salive à argumenter, expliquer, convaincre, débattre… Nul doute qu’une fois balayée la question d’un revers de notre main ferme, nos questionneurs auront d’autres idées à nous servir (tu allaites / n’allaites pas ?” “Comment ? Vous pratiquez le cododo !”)

Enfant unique : réfléchir à ce que je veux transmettre à mon enfant plutôt qu’aux avantages / inconvénients

Si les enfants uniques ont longtemps été pointés du doigt, accusés d’être égoïstes, de ne pas savoir partager, d’être immatures, dépendants, capricieux, solitaires et j’en passe. Il n’y a pas d’étude à proprement parler qui indiquerait qu’il y ait quoi que ce soit de vrai. D’autant que les modèles familiaux évoluent rapidement. 

De plus, de quelle éducation parle-t-on ? Il y a autant de standards familiaux que de familles : fusionnels, isolés, famille de trois avec une multitude de cousins / d’amis. 

Qu’est-ce que je veux pour mon enfant ? Qu’est-ce qui est important pour moi ? Comment lui transmettre ces valeurs ?

“Les gamins, c’est faites c’que j’fais. Pas faites c’que j’veux encore moins faites c’que j’dis”

Comme dans la magnifique chanson “quand je marche” de Ben Mazué…
Si nous vivons ouverts, heureux et connectés aux autres, ils pourront apprendre cela.

D’ailleurs, pour aller plus loin, si vous voulez des astuces pour rendre le quotidien plus “smooth”, et réussir (plus souvent) à réagir sans crier, sachez que j’ai conçu le pack Coopération : un petit lot d’astuces et de solutions pour maximiser les chances que notre enfant coopère quand on lui dit de se calmer, d’être sage, de mettre son manteau, etc. Laissez-moi votre email et recevez (gratuitement) le PACK “OUI PAPA OUI MAMAN” : Toutes les clefs pour les faire coopérer (sans crier) !  

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Mettre en place ce qui nous tient à cœur

Ce n’est pas parce qu’on est enfant unique que l’on ne peut pas être entouré de beaucoup de monde, et créer plein de chouettes relations. À l’inverse, on peut s’isoler dans une fratrie si c’est notre tempérament.

Donc, autorisons-nous à faire ce qui nous convient sans trop se mettre la pression de ce qu’on devrait faire. On peut aussi faire confiance que si c’est son tempérament, notre enfant saura nous dire s’il a besoin de plus (ou moins) de collectif.

L’important est d’être en accord avec nos choix : 

  • on peut prendre un congé parental et s’occuper de notre Loulou H24, et ouvrir les horizons un peu plus tard, 
  • Ou trouver un groupe de maman pour papoter parentalité et regarder nos enfants babiller,
  • Ou encore trouver un mode de garde collectif (crèche, halte-garderie…) un ou deux jours par semaine pour souffler et lui permettre de rencontrer d’autres enfants, 
  • Ou bien envisager une garde complète et kiffer de reprendre le boulot !! 

Comment l’aider à apprendre à se défendre ? 

Trop agressif ou pas assez ? C’est souvent dans la confrontation avec les autres que l’on apprend à s’affirmer. Bien sûr, c’est aussi une question de tempérament.

Pour Sylvie, son fils unique n’avait pas appris à gérer le conflit “Tristan a grandi dans un milieu avec beaucoup d’adultes. Il a donc fallu lui apprendre à faire face aux réactions désagréables des cours d’école : bagarres, disputes et réconciliations diverses. On a frôlé le harcèlement. Les sports co et les camps scouts l’ont beaucoup aidé à apprendre à se positionner, et à se défendre si nécessaire.” 

Comment lui apprendre le partage et la réciprocité ?

On dit souvent que les enfants uniques sont égoïstes. Si c’est bien sûr une idée reçue, voici ce que dit Christine “Avec Maëlle, nous avons essayé de l’aider à comprendre l’importance de la réciprocité et de l’échange. Nous faisions beaucoup de choses ensemble façon Montessori : le ménage, débarrasser la table, etc. Et puis, les séjours chez ses cousins ont aussi permis de se confronter aux partages des jeux d’enfants”.

Comment ne pas trop se mettre de pression en tant que parent ? 

On le sait, il n’y a pas de parent parfait. Mais pour le premier, les idéaux sont souvent au taquet et il n’est pas forcément facile de lâcher certaines exigences pour retrouver la joie et la sérénité. Rappelons que le burn-out parental existe aussi dans les familles à enfant unique donc restons-y attentifs pour nous comme pour notre entourage 😉. Sur le sujet, n’hésitez pas à jeter un œil à l’appli “Cool parents”, un coaching 100% bienveillant pour grandir et partager dans notre rôle de parent.

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