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Que faire face aux personnes qui critiquent ou rabaissent notre enfant ?

Que faire face aux personnes qui rabaissent notre enfant

Certaines remarques de notre entourage adressées à nos enfants nous déplaisent, voire nous agacent :  “je n’aime pas les enfants capricieux”, “arrête de pleurer”, “tu es une petite fille méchante”. Comment réagir face à ces critiques ? Merci aux parents-lecteurs de CPMHK qui se sont prêtés au débat et nous ont partagé leurs témoignages inspirants. Voici un petit résumé et l’avis de Cool Parents Make Happy Kids sur le sujet !

Témoignages : réactions de parents quand on s’en prend à notre enfant

Comment réagir lorsqu’un adulte critique notre enfant, le rabaisse ou juge notre mode d’éducation ? Ce n’est pas toujours évident. Voici un petit medley de témoignages sur des points variés… et tout de suite après, nos conseils pour prendre de la distance et trouver le ton juste.

Prendre en compte les récentes évolutions de la compréhension du cerveau de l’enfant

L’avis de “Maman Chou” fait l’unanimité : ce genre de réflexion peut agacer !

Je déteste ça et j’essaie de reprendre les gens quand ça arrive de manière souple et diplomate bien sûr ! Je trouve ça injuste car ce sont toujours des remarques sur des comportements normaux d’enfants de cet âge.

Et quand on s’informe sur le développement des enfants et qu’on est pro “éducation bienveillante”, c’est agaçant de voir que beaucoup ont une vision erronée ou ancienne école des enfants et qu’ils restent sur leurs idées reçues par manque d’information, d’observation voire d’intérêt …”

En fait, ces réflexions nous agacent non seulement pour notre enfant, mais aussi (surtout ?) parce qu’en critiquant notre enfant, c’est un peu comme si on nous accusait d’être mauvais parent !

Critiquer notre enfant, est-ce que cela implique que nous sommes un mauvais parent ?

  • Pour une autre maman, c’est d’autant plus insupportable quand les remarques s’attaquent à notre bébé qui n’a même pas la parole pour pouvoir se défendre !

Quand notre fille était plus petite 2-3 mois, elle avait des coliques et notre famille commençait à dire “ben dis donc, quel caractère !” Nous avons dit tout de suite que nous n’aimions pas que de tels commentaires soient faits sur notre fille, surtout en sa présence ! Et qu’elle était bien évidemment trop petite pour faire des caprices ! Ils ont eu un peu de mal avec le fait qu’on leur impose quelque chose, mais si les remarques avaient continué, je pense que je les aurais vu de moins en moins. Avec mon mari, nous ne voulons pas qu’elle soit stigmatisée dès son plus jeune âge. Nous leur avons beaucoup expliqué notre point de vue. Finalement, ils n’en font plus trop. Heureusement…

S’assurer que notre enfant n’est pas blessé par ces propos

Ninou nous donne une de ses astuces :

Je rectifie auprès de mon fils en disant par exemple : Gaël n’est pas un enfant capricieux, il exprime simplement un besoin ou une émotion à l’instant T ! En insistant bien haut et fort pour que l’adulte se trouve mal à l’aise et réfléchisse un peu à l’ânerie qu’il vient de dire !

Stéphanie a sa petite phrase qui fait mouche :

Ici on ne punit pas. Si les punitions éduquaient, il y a belle lurette qu’il n’y aurait plus de crimes sur la terre. Je l’aime bien celle là !”

Apprendre le droit à la différence

Pour Presci :

Je pense sérieusement à faire faire des t-shirts pour mon fils de 2 ans “je ne suis pas mal-élevé, je suis autiste”. Non, parce que bon, les réflexions, ça va deux minutes, hein !

Ignorer les critiques

Et pour Natacha :

Ça dépend, parfois je ne réponds rien, surtout si la remarque est faite directement à mes enfants (5 mois et 2.5 ans) et je regarde la réaction de mon fils de 2.5 ans. À l’avenir, il aura parfois des remarques à l’école et je ne serai pas là pour le “défendre”, du coup je le laisse se forger son caractère. Mais si on me fait des remarques à moi sur l’éducation que je donne, je réplique et j’explique mon point de vue et que c’est comme ça puisque ce sont mes enfants !

En lisant ces remarques, je me suis dit que l’on pouvait distinguer deux choses : l’impact négatif que la remarque peut avoir sur notre enfant d’une part, et le sentiment que notre éducation est remise en cause d’autre part.

Quel est le sentiment qui nous traverse au moment de la remarque ? De la peine pour notre enfant que l’on sent blessé ? Ou de la colère, car on a l’impression que la personne nous juge, n’approuve pas notre éducation ou la remet en cause ?

Nos conseils pour répondre aux personnes qui critiquent ou rabaissent nos enfants

Avoir confiance en notre éducation, et (essayer de) ne pas être blessé par les remarques des autres

✨ Offrez-vous des moments précieux ! ✨ Les seuls qui comptent 🎄💛 Famille, couple, amis !

Si c’est nous qui sommes atteints ou blessés par le commentaire, je pense que la solution est en nous. Les autres ne sont pas d’accord avec l’éducation que l’on donne, et alors ? On ne va pas les changer, et la meilleure façon de les convaincre est d’attendre quelques années (ou la semaine prochaine) : ils s’en rendront compte par eux-mêmes. L’important reste d’en être soi-même convaincu.

Oui, je sais pourquoi les enfants d’hier étaient plus sages que les enfants d’aujourd’hui (enfin, il parait  )… Et je suis tellement heureuse pour mes enfants qu’ils osent ne pas être sages, qu’ils osent dire ce qu’ils pensent et exprimer leur désaccord face aux grandes personnes. Je suis fière que mes enfants n’aient pas peur d’être eux-mêmes, d’exprimer leur joie haut et fort, de courir, de sauter, d’être vrais. Les autres peuvent dire ce qu’ils veulent, cela ne m’atteint pas, car je suis heureuse de les voir si épanouis, heureux et unis entre eux. Je ne vais pas rentrer dans un débat sur l’éducation avec des personnes qui ne veulent pas l’entendre, à quoi bon perdre son temps ? Je ne suis pas en colère contre eux, ils sont dans leur réalité, mais ce n’est pas la mienne.

Protéger l’enfant qui ne peut pas se défendre

La situation diffère lorsque ces remarques sont susceptibles de blesser directement notre enfant. Si l’enfant ne parle pas, on peut évidemment prendre sa défense. Comme dans les super-témoignages des Cool parents, inutile d’être agressif, on repositionne les choses face à la critique ou au commentaire blessant. Comme ça, l’enfant entend (et apprend) qu’on peut ne pas être d’accord tout en restant respectueux… et il glane au passage ce que nous pensons de lui ou de la situation (“Non, ce n’est pas qu’il est lent. C’est qu’il aime prendre le temps de réfléchir.”)

Mais si l’enfant sait bien s’exprimer cela me semble différent : comme pour une dispute entre frère et sœur, que gagnons-nous vraiment à intervenir ? On risque de décrédibiliser l’adulte, qui se sentira attaqué et aura tendance à se renfermer plutôt qu’à vouloir ouvrir le débat. Quant à l’enfant, ainsi défendu alors qu’il n’a rien demandé, il risque de croire que son parent sera toujours là pour le protéger et qu’il n’est pas capable de se défendre seul (“Je m’en fiche je vais le dire à ma mère !”) .

Apprendre à notre enfant à se défendre seul

Dans ce cas, le mieux est encore d’apprendre à son enfant à faire face seul à ce genre de critiques. Comment ? Un peu comme dans une dispute entre deux enfants...

D’ailleurs, si vous cherchez des astuces pour accompagner votre enfant vers plus de confiance en lui, je vous ai préparé le PACK “CONFIANCE EN SOI” – Tout pour que nos petits croient fort en eux. Vous y trouverez des pistes de réflexions et des conseils faciles à mettre en place pour guider votre enfant. Laissez-moi simplement votre email, et recevez-le gratuitement …

1/ Prendre d’abord soin de la “victime”

Il y aura toujours des personnes “toxiques”, on ne va pas les changer ni les isoler, donc autant apprendre à notre enfant à les gérer !

On rediscute de la scène avec notre enfant :

  • “Tu sais tout à l’heure quand Machin a dit que tu étais méchant ? Il faut que tu saches que je ne suis pas d’accord avec lui, tu n’es pas quelqu’un de méchant. Mais je pense qu’il s’est senti agressé, et ça l’a mise en colère. Du coup, il a pu dire des choses qu’il ne pensait pas. Dans ces cas-là, le mieux est encore de lui dire ce que tu ressens : “Je ne suis pas méchant, je suis en colère parce que j’ai eu l’impression que tu m’as refusé cette tranche de saucisson juste pour m’embêter sans raison. Et c’est ça qui m’a mis en colère contre toi”.
  • Tu sais tout à l’heure quand Mamie a dit que tu étais un petit garçon capricieux ? Je ne suis pas d’accord avec elle. Je pense qu’elle a mal interprété ta colère, qu’elle ne l’a fait pas exprès. Mais toi, tu peux l’aider à mieux  comprendre tes émotions, en disant simplement ce que tu penses : “Non je ne fais pas un caprice, je suis juste en colère car j’ai l’impression que l’on m’interdit des choses et que ce n’est pas juste ! Je ne comprends pas parce que je ne l’ai pas mérité !”

2/ L’aider à se détacher des mots des autres

Face à la violence et à l’agression des autres, il faut apprendre à notre enfant à prendre du recul, à se “détacher” de cette agression. Il faut l’aider à comprendre que si quelqu’un est en colère, ce n’est pas forcément de sa faute à lui. En fait, c’est peut-être simplement que cette personne est stressée, ou a mal interprété un comportement (ex : une blague mal perçue). D’ailleurs, la Communication Non Violente est une belle manière d’apprendre à nos enfants (et à nous ) à répondre et à s’exprimer.

Il faut lui apprendre à ne pas prendre les choses au pied de la lettre : ce n’est pas parce qu’on lui dit “tu es méchant” que c’est vrai… même si c’est un adulte qui le dit !

Ça n’est pas évident bien sûr… Mais à utiliser aussi pour l’aider à surmonter les problèmes qu’il rencontre à l’école, voir cet article : Aider notre enfant à surmonter les méchancetés de la cour de récré

3/ Face à l’accusation, lui apprendre à exprimer ses émotions

Ce qui est plus simple en revanche, c’est d’apprendre à l’enfant à exprimer ses sentiments car cela évite les malentendus et peut désamorcer bien des situations. En évitant d’accuser l’autre et en disant simplement ce qu’il ressent, l’enfant adopte un mode de communication positive et évite de braquer son interlocuteur. C’est une excellent façon de se défendre.

Et à force de lui donner des suggestions de réponses qui vont dans ce sens, et de lui montrer l’exemple, lui aussi prendra le pli (il faut parfois plusieurs années évidemment !).

À la maison, Joy et Léon ne sont pas toujours capables de réagir de la meilleur des manières, mais quand je les entends dire “Je suis fâchée / Je suis triste” plutôt que “Tu es méchant”, je me dis qu’on va dans le bon sens !

Prendre un temps pour poser les choses à la personne “qui critique”

Tout cela ne nous empêche pas de prendre un petit moment pour parler calmement, et en tête-à-tête, à la personne qui “agresse” régulièrement notre enfant. Même si la critique vient des grands-parents ou des beaux-parents, on peut évoquer le sujet calmement. On aura d’ailleurs beaucoup plus de chance qu’elle nous écoute si on ne la remet pas en cause devant notre enfant (ce qui risquerait de l’humilier et aussi de la décrédibiliser). Là encore, rien de mieux que d’exprimer ses sentiments : “Tu sais, je suis vraiment embêtée, car maintenant j’ai une boule au ventre à chaque fois que je dois passer des vacances avec vous. Je me sens épiée et critiquée. C’est de plus en plus dur pour moi. Je n’ai pas envie d’en arriver au point où nous déciderons finalement de ne plus venir. J’ai l’impression que notre enfant aussi en souffre. Il se sent critiqué, mal aimé, et cela empire ces mauvais comportements, etc.”

Protéger son quotidien des personnes trop toxiques

Si la personne toxique est une personne que nous voyons quotidiennement, cela peut devenir nocif. Mais avant de cesser toute relation, l’essentiel est de bien étudier la façon dont réagit l’enfant, et d’en parler avec lui. En tant que parent, on veut à tout prix protéger notre enfant mais parfois, cela lui passe au-dessus de la tête, ou il est capable de prendre le recul nécessaire pour ne pas pâtir de certaines réflexions. Dans ce cas-là, ça serait dommage d’en faire un fromage alors que notre enfant le vit bien !

Si l’on voit qu’il en souffre en revanche, il ne faut pas hésiter à lui faire prendre ses distances.

Tout un sujet à méditer, et pas toujours facile à appliquer .

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Commentaires

51 thoughts on "Que faire face aux personnes qui critiquent ou rabaissent notre enfant ?"

  1. Amélie B dit :

    Encore un article intéressant et constructif! Merci CPMHK!
    Pour ma part, j’essaie de faire en sorte qu’ils fassent le moins possible attention aux remarques qui leur sont faites.
    Je trouve que c’est le meilleur moyen de ne pas souffrir !
    La semaine dernière ma fille me disait avoir été injustement grondée par son instituteur. Après discussion je me rends compte qu’elle n’a pas osé lui expliquer la situation. Je lui ai dit que si elle savait qu’elle n’avait pas fauté comme on le lui rapprochait alors elle ne devait pas se culpabiliser mais que si ça avait été le cas alors c’est parfois une bonne raison pour réfléchir à son comportement et le changer pour progresser…
    Elle m’a envoyé promener car elle n’aime pas trop parler de ses ressentis mais je pense qu’elle a entendu un peu et c’est le principal !

  2. Véronique dit :

    Concernant les critiques ressenties sur mes méthodes éducatives je peux m’amuser à prendre à leur jeu les tenants de l’éducation « à l’ancienne » en leur répondant que je ne comprends pas pourquoi elle est aussi ingérable car pourtant « je la tape beaucoup ». J’aime ce renvoi en miroir de leurs propres suggestions éducatives non formulées qui se résument souvent à « une bonne claque » (il n’y a pas de bonne violence).
    Concernant le fait de protéger le ressenti de mon enfant face à cette agression, je lui explique que « la dame pense que je devrais la taper pour qu’elle arrête de courir partout » (ou autre action en cause) et je lui demande ce qu’elle en pense. Ce qui a le double mérite de lui faire comprendre que bien sûr je ne vais pas le faire, que c’est cette personne qui est méchante et excessive, mais aussi de faire passer en douceur que son comportement peut agacer (il serait dysfonctionnel de la conforter dans le comportement mis en cause, la parentalité positivé ne consiste pas à faire un enfant roi).

  3. roby dit :

    et si c’est papa??

  4. Alexandra dit :

    Des conseils très précieux merci. Quand la personne qui critique et rabaisse l’enfant est l’enseignant, modèle d’autorité, c’est particulièrement délicat pour l’enfant d’arriver à lui faire un retour. Je ne sais trop comment l’aider…

  5. Julia dit :

    Hélène, je suis d’accord avec vous. Concernant les enfants d’aujourd’hui, c’est à nous, parents, de les tenir correctement en société, pour ne pas gêner les autres clients et usagers qui veulent du calme et de la tranquillité, y compris quand vous invitez des amis chez vous (ex : rester assis à table sans bouger, ne pas se servir dans le frigo, ne pas faire de comédie/caprice devant les autres, ne pas se mêler des conversations d’adultes, ne pas rire fort mais doucement, ne pas couper la parole aux grandes personnes, s’exprimer et/ou jouer calmement avec des enfants de son âge, ne pas pleurer/parler sans arrêt, être calme et silencieux pendant plus de 5 minutes, ne pas courir partout, ne pas déranger la chambre des parents sans autorisation, vouvoyer les serveurs d’un restaurant, être poli avec tout le monde, ne pas être collé à son doudou lors d’une sortie, s’intéresser à l’actualité…)
    Moi, je fais partie de la génération du début des années 2000 parce que quand j’étais enfant, j’ai été élevée de cette façon-là :
    – je ne parlais pas à table car de toute façon les portables n’existaient pas et je ne répondais que quand mes parents me posaient une question,
    – je mangeais avant les adultes et après je m’occupais seule silencieusement sans me montrer intéressante,
    – je ne décidais pas de tout (y compris en vacances) lorsqu’une sortie programmée par mes parents était prévue,
    – chaque fois que je faisais une comédie devant les gens, j’étais punie sans discussion avec une grosse fessée dont je n’en suis pas morte,
    – je n’allais pas me montrer intéressante ni me mêler des conversations d’adultes,
    – je discutais et jouais calmement avec des copains de mon âge,
    – je m’intéressais à l’actualité du type Star Academy ou encore Lorie,
    – je n’écoutais pas Henri Dès en permanence, sauf si ma maîtresse de CP nous apprenais une chanson de lui en classe en plus de la lecture et de l’écriture,
    – j’ai appris à vouvoyer mes maîtres/maîtresses/professeurs, et ce dès la maternelle (y compris vendeurs de boutique et serveurs de restaurant),
    – j’étais gentille, polie et souriante avec tout le monde et je partageais mes jouets avec eux,
    – je ne dérangeais pas la chambre de mes parents sans y être invitée,
    – j’apprenais à nager avec des brassards, malgré mon handicap,
    – si je prenais la parole en public, y avait aucun problème mais avec l’autorisation de mes parents,…
    etc…
    Bref, une enfant NORMALE !
    Voilà.
    Et puis maintenant devenue adulte je rêve de lieux publics “interdits aux enfants, permis aux chiens” (hôtel, restaurants, cinémas…) dès que la crise de COVID 19 sera terminée en France. Parce que, pour ma part, normal, les enfants rien à faire dans nos discussions d’adultes puisque ça ne les regardent pas et de plus, les parents qui rigolent au lieu de les éduquer correctement et qui sont incapables de leur faire comprendre que certains moments sont nécessairement réserver aux adultes, tout en restant à leur place d’enfant et donc, qu’ils n’ont pas à s’en mêler. Et puis, à bientôt 25 ans en juin 2022, j’ai vraiment passé l’âge de partager avec eux des activités enfantines du type spectacles de Guignol, dessin animés Disney, Barbapapa ou encore Fifi Brindacier, tours de manège avec la queue du Mickey, parties de cache-cache, etc… Quand ce sont mes minis-cousins, petits cousins ou neveux et nièces, ça passe (je précise que j’ai trois minis-cousins (1 an, 3 ans et 1 mois, une petite cousine de 2 ans et une nièce de 16 mois) mais ceux des autres, non merci !

  6. Line dit :

    Bonjour,
    Que conseillez vous à qqun qui serait dans le camp inverse ?
    C’est à dire qqun qui voit une situation pas glop et qui a envie d’en parler ? Par exemple un enfant de 4ans qui regarde la tv ? sachant que le père ne voit pas le pb de laisser son enfant une heure devant par jour
    Merci

  7. Nathalie dit :

    Pour répondre à Hélène, vous avez raison, je pense que les enfants font l’objet de beaucoup trop de droit, je suis de l’ancienne génération j’ai de grands enfants maintenant je travaille dans le domaine de l’enseignement et effectivement il est grand temps de remettre les pendules à l’heure tout comme des parents, l’enseignant doit être ferme dans ses propos, règle de vie en classe, respect d’autrui etc…y compris pour le public en situation de handicap sinon chacun ne ferait que ce qui lui passe pr la tête c’est trop facile. Je travaille aussi avec des élèves en situation de handicap et ils sont repris, pas de place au caprice, aucune attitude déplacée n’est acceptable non plus. Le laxisme parental on en voit le résultat à tous les niveaux, un autre exemple personnellement je ne suis pas d’accord sur le tutoiement en classe, et ce, dès la classe de CP, dans la langue française il est d’usage d’utiliser le vouvoiement dès le plus jeune âge, ce n’est pas à 11 ou 12 ans que l’on apprend à dire tu ou vous. Par ailleurs il est important de savoir écouter un enfant mais il faut bien mesurer le pour et contre dans certains cas. Nathalie

    1. Julia dit :

      Ah Nathalie, je vois que vous travaillez avec des enfants autistes et en situation de situation de handicap. Eh bien si je peux me permettre de vous le dire, je suis née handicapée motrice (j’ai 24 ans) et quand j’étais petite, mes parents m’ont super bien éduquée (politesse, savoir-vivre, respect des autres, etc…). Je vouvoyais mes maîtres et maîtresses ou des personnes inconnus, j’étais polie, gentille et sociable avec tout le monde, je nageais avec des brassards pour ma sécurité, je vouvoyais également les serveurs du restaurant, chaque fois que je faisais des caprices et que je répondais à mes parents, j’étais punie sans discussion, etc… et si de temps en temps, une soirée avec des invités à la maison, je ne me mêlais pas des conversations d’adultes.
      Bref, je restais sage en tant qu’enfant en situation de handicap et je n’allais pas me rendre intéressante. Point barre !

    2. Julia dit :

      Nathalie, si ça vous intéresse de parler avec moi pour échanger avec vous à propos d’enfants handicapés moteurs/auditifs/visuels, je vous laisse mes coordonnées si besoin :
      Kervella Julia
      07.86.95.20.86
      [email protected]

  8. Hélène dit :

    Les parents dans cet article ont le profil des parents démissionnaires ou laxistes sous couvert de “bienveillance”. N’en déplaise à leur “enfant roi”, l’espace public obéit aux règles élémentaires du savoir-vivre en société. Que cela froisse les parents où nom, leur chère progéniture sera un jour où l’autre confrontée à l’effort, à la frustration et aux codes de bonne conduite : à l’école, au travail. Le nom respect de certaines règles le conduira à l’age adulte au licenciement pour faute grave ou en garde à vue. Il apprendra alors sur le tard qu’on ne peut pas enquiquiner le monde impunément. Quant à cette maman qui veut imprimer des tee-shirt avec cette citation grotesque “je suis autiste donc j’ai tous les droits”, je veux bien aussi imprimer des tee-shirt “je ne suis pas un criminel, je suis juste schizophrène” : être autiste n’excuse pas tous les comportements désobligeants, un enfant autiste est aussi capable de respecter un cadre et des règles de bonne conduite bon sang ! Les autres n’ont pas à subir les caprices, les jérémiades, les hurlements de votre enfant au cinéma et au restaurant. Que votre gosse soi autiste, précoce, hyperactif ou autre, on s’en moque : c’est à vous parents de faire en sorte qu’il se tiennent correctement en public pour ne pas déranger les autres clients ou usagers. Combien de fois a t-on vu des accidents à la piscine lorsque vos chères progénitures font des plongeons en dehors des zones matérialisées. Ces manquements au règlement peut également conduire à l’hôpital d’autres enfants comme des adultes ou des personnes âgées, qui nagent tranquillement avant de se faire écraser la tête par ces “plongeurs” sans foi ni loi. Je ne suis pas une Tennardier, je suis contre la fessée et les claques mais je ne suis pas une “baba-cool” : un peu de fermeté n’a jamais tué personne SVP !

    1. Hector dit :

      Où voyez-vous du laxisme dans les attidudes décrites dans cet article ? Le savoir vivre en société ne se traduit pas pour moi par par un enfant parfaitement obéissant. Ce n’est pas parce qu’un enfant ose s’exprimer que c’est un enfant roi.

    2. Julia dit :

      Hélène, je suis d’accord avec vous. Concernant les enfants d’aujourd’hui, c’est à nous, parents, de les tenir correctement en société, pour ne pas gêner les autres clients et usagers qui veulent du calme et de la tranquillité, y compris quand vous invitez des amis chez vous (ex : rester assis à table sans bouger, ne pas se servir dans le frigo, ne pas faire de comédie/caprice devant les autres, ne pas se mêler des conversations d’adultes, ne pas rire fort mais doucement, ne pas couper la parole aux grandes personnes, s’exprimer et/ou jouer calmement avec des enfants de son âge, ne pas pleurer/parler sans arrêt, être calme et silencieux pendant plus de 5 minutes, ne pas courir partout, ne pas déranger la chambre des parents sans autorisation, vouvoyer les serveurs d’un restaurant, être poli avec tout le monde, ne pas être collé à son doudou lors d’une sortie, s’intéresser à l’actualité…)
      Moi, je fais partie de la génération du début des années 2000 parce que quand j’étais enfant, j’ai été élevée de cette façon-là :
      – je ne parlais pas à table car de toute façon les portables n’existaient pas et je ne répondais que quand mes parents me posaient une question,
      – je mangeais avant les adultes et après je m’occupais seule silencieusement sans me montrer intéressante,
      – je ne décidais pas de tout (y compris en vacances) lorsqu’une sortie programmée par mes parents était prévue,
      – chaque fois que je faisais une comédie devant les gens, j’étais punie sans discussion avec une grosse fessée dont je n’en suis pas morte,
      – je n’allais pas me montrer intéressante ni me mêler des conversations d’adultes,
      – je discutais et jouais calmement avec des copains de mon âge,
      – je m’intéressais à l’actualité du type Star Academy ou encore Lorie,
      – je n’écoutais pas Henri Dès en permanence, sauf si ma maîtresse de CP nous apprenais une chanson de lui en classe en plus de la lecture et de l’écriture,
      – j’ai appris à vouvoyer mes maîtres/maîtresses/professeurs, et ce dès la maternelle (y compris vendeurs de boutique et serveurs de restaurant),
      – j’étais gentille, polie et souriante avec tout le monde et je partageais mes jouets avec eux,
      – je ne dérangeais pas la chambre de mes parents sans y être invitée,
      – j’apprenais à nager avec des brassards, malgré mon handicap,
      – si je prenais la parole en public, y avait aucun problème mais avec l’autorisation de mes parents,…
      etc…
      Bref, une enfant NORMALE !
      Voilà.

    3. Julia dit :

      Hélène, je suis d’accord avec vous. Concernant les enfants d’aujourd’hui, c’est à nous, parents, de les tenir correctement en société, pour ne pas gêner les autres clients et usagers qui veulent du calme et de la tranquillité, y compris quand vous invitez des amis chez vous (ex : rester assis à table sans bouger, ne pas se servir dans le frigo, ne pas faire de comédie/caprice devant les autres, ne pas se mêler des conversations d’adultes, ne pas rire fort mais doucement, ne pas couper la parole aux grandes personnes, s’exprimer et/ou jouer calmement avec des enfants de son âge, ne pas pleurer/parler sans arrêt, être calme et silencieux pendant plus de 5 minutes, ne pas courir partout, ne pas déranger la chambre des parents sans autorisation, vouvoyer les serveurs d’un restaurant, être poli avec tout le monde, ne pas être collé à son doudou lors d’une sortie, s’intéresser à l’actualité…)
      Moi, je fais partie de la génération du début des années 2000 parce que quand j’étais enfant, j’ai été élevée de cette façon-là :
      – je ne parlais pas à table car de toute façon les portables n’existaient pas et je ne répondais que quand mes parents me posaient une question,
      – je mangeais avant les adultes et après je m’occupais seule silencieusement sans me montrer intéressante,
      – je ne décidais pas de tout (y compris en vacances) lorsqu’une sortie programmée par mes parents était prévue,
      – chaque fois que je faisais une comédie devant les gens, j’étais punie sans discussion avec une grosse fessée dont je n’en suis pas morte,
      – je n’allais pas me montrer intéressante ni me mêler des conversations d’adultes,
      – je discutais et jouais calmement avec des copains de mon âge,
      – je m’intéressais à l’actualité du type Star Academy ou encore Lorie,
      – je n’écoutais pas Henri Dès en permanence, sauf si ma maîtresse de CP nous apprenais une chanson de lui en classe en plus de la lecture et de l’écriture,
      – j’ai appris à vouvoyer mes maîtres/maîtresses/professeurs, et ce dès la maternelle (y compris vendeurs de boutique et serveurs de restaurant),
      – j’étais gentille, polie et souriante avec tout le monde et je partageais mes jouets avec eux,
      – je ne dérangeais pas la chambre de mes parents sans y être invitée,
      – j’apprenais à nager avec des brassards, malgré mon handicap,
      – si je prenais la parole en public, y avait aucun problème mais avec l’autorisation de mes parents,…
      etc…
      Bref, une enfant NORMALE !
      Voilà.
      Et puis maintenant devenue adulte je rêve de lieux publics « interdits aux enfants, permis aux chiens » (hôtel, restaurants, cinémas…) dès que la crise de COVID 19 sera terminée en France. Parce que, pour ma part, normal, les enfants rien à faire dans nos discussions d’adultes puisque ça ne les regardent pas et de plus, les parents qui rigolent au lieu de les éduquer correctement et qui sont incapables de leur faire comprendre que certains moments sont nécessairement réserver aux adultes, tout en restant à leur place d’enfant et donc, qu’ils n’ont pas à s’en mêler. Et puis, à bientôt 25 ans en juin 2022, j’ai vraiment passé l’âge de partager avec eux des activités enfantines du type spectacles de Guignol, dessin animés Disney, Barbapapa ou encore Fifi Brindacier, tours de manège avec la queue du Mickey, parties de cache-cache, etc… Quand ce sont mes minis-cousins, petits cousins ou neveux et nièces, ça passe (je précise que j’ai trois minis-cousins (1 an, 3 ans et 1 mois, une petite cousine de 2 ans et une nièce de 16 mois) mais ceux des autres, non merci !

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