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Votre enfant manque de confiance en lui ? Il se croit incapable de réussir certaines choses ? Vous pouvez l’aider à croire en ses capacités ! Voici 4 idées pour l’aider à prendre confiance.
Comment enrayer le manque de confiance en lui de votre enfant ?
Vous l’avez sûrement remarqué, mais plus on croit quelque chose, et plus cela s’avère réel. Par exemple, quand on met nos enfants dans des “cases”, on leur met en tête de fausses croyances qui peuvent finir par devenir vraies : “Je suis nul·le en maths”, “Je suis colérique”, “Je suis timide”, “Je ne sais pas parler en public”…). Et ces idées reçues se renforcent avec le temps. Normal ! À quoi bon essayer de progresser si même Papa ou Maman me disent que je suis nul·le ! Bien sûr, nous ne sommes pas la seule raison qui peut expliquer que notre enfant manque de confiance en lui. Par contre, heureusement, on peut tenter de casser cette dynamique, et lancer à la place un cercle vertueux !
Idée N°1 : Créer des petits succès
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Si par exemple mon enfant manque de confiance en lui et est timide, je peux lui donner de tous petits challenges à faire. Comme de demander lui-même le pain au boulanger qu’il connait bien. L’intérêt ? Chaque petit succès lui permettra de prendre confiance en sa capacité à ne pas être timide. Petit à petit, il apprendra à sortir de sa zone de confort, à oser et dépasser sa timidité.
De même, si mon enfant est – ou se croit – nul en maths. Pourquoi ne pas lui organiser des petites expériences qui le persuaderont mine de rien du contraire. Par exemple, je lui montre la table mise pour le dîner et je lui demande combien il manque d’assiettes. Il va naturellement compter combien nous sommes (5), puis combien il y a d’assiettes (3), et dire qu’il en manque deux. Et on souligne simplement le fait qu’il a réussi :“Bravo, tu viens de faire une magnifique soustraction !”. L’idée n’est pas de le rendre accro au compliment, mais plutôt à sortir de l’échec et à se focaliser sur les réussites.
Et la bonne nouvelle, c’est que ça marche aussi sur les adultes. J’en suis la preuve vivante… Avant, l’idée d’écrire un livre était absolument inenvisageable pour moi. C’est en écrivant un article de deux pages, puis un deuxième, puis un vingtième, que j’ai pu changer l’image que j’avais de moi-même et m’en sentir capable.
Créer de tout petits pas, provoquer de tout petits succès… cela permet peu à peu de comprendre qu’il est possible de faire, ou d’être, autrement. De manière générale, il existe bien des astuces pour renforcer l’estime de soi d’un enfant, le rendre plus serein et plus fort dans sa tête.
Ces réponses et pistes, que j’ai cherchées et accumulées au cours des années, je vous les ai compilées dans un dossier complet sur le sujet. Si ça vous intéresse, n’hésitez pas à renseigner votre adresse ci-dessous. Vous recevrez alors (gratuitement bien sûr) directement dans votre boite mail le pack “CONFIANCE EN SOI” : Tout pour que nos petits croient fort en eux !”, truffé d’idées diverses et variées.
Idée N°2 : Faire le lien avec ce qui l’intéresse
Souvent, ce n’est pas que les capacités de notre enfant qui sont en cause, c’est qu’il n’est pas motivé pour persévérer. Simplement, ce qu’on lui demande ne l’intéresse pas. En raccrochant le sujet à quelque chose qui l’intéresse, cela peut prendre tout à coup plus de sens pour lui. Et du coup, ça l’aide à se motiver. Personnellement, c’était mon cas avec le français (matière dans laquelle j’étais “nulle”). Cela ne m’intéressait pas. Et aujourd’hui, pourtant, j’écris pour communiquer mes idées en matière d’éducation ! En écrivant chaque jour, j’ai pris confiance en moi petit à petit et ça m’a permis d’aller de l’avant.
On est toujours plus motivé quand on a un intérêt immédiat. Par exemple, si mon enfant adore les maquettes et rêve d’avoir des sous pour s’en acheter une nouvelle, on peut lui proposer de vendre sur le Bon Coin des choses dont on ne se sert plus. On peut lui proposer de rédiger l’annonce (sous prétexte qu’on n’a pas le temps ou que les sous seront pour lui). Et une fois qu’il a réussi à écrire et poster l’annonce, on pourra souligner ses efforts et son succès : “Tu as vu, tu as réussi à écrire une annonce !” Et hop, au passage, il pourra être fier d’avoir réussi quelque chose ayant à voir avec le français sans même s’en rendre compte. (voir aussi cet article : Le principe clé de la pédagogie positive.)
Idée N°3 : Focaliser son esprit sur ses réussites passées pour retrouver confiance en lui
Du côté des adultes
Au lieu (ou en plus) de créer des réussites, n’hésitons pas à s’appuyer sur ses réussites passées pour enrayer le manque de confiance en soi de notre enfant. Idem pour nous. Par exemple, si je dois faire une conférence et que je me sens incapable de parler en public, le plus efficace est de concentrer mon attention sur des moments passés où j’ai fait des choses qui demandaient à peu près les mêmes compétences. “Ah oui, je me souviens de quand j’avais fait ce discours de mariage / cette pièce de théâtre / ce speech au pot de départ de tel collègue…” Et si, en fait, j’en étais capable ?
Version enfant
Parfois, on peut simplement lui rappeler les fois où il a fait quelque chose de bien allant à l’encontre de son manque de confiance et de sa mauvaise image. Par exemple, s’il arrache souvent des objets des mains de ses camarades, on peut lui faire prendre conscience des fois où il a récupéré un objet sans violence. “Tu te rappelles quand tu as emprunté le camion à Maxime en lui demandant simplement ? Il te l’a prêté et vous avez joué ensemble.” Il va alors pouvoir commencer à croire qu’il est capable d’agir autrement. Si un enfant tape souvent, on peut lui dire : “Tu te souviens de la fois où Gaspard t’a embêté, et qu’au lieu de le taper, tu es allé faire autre chose ? Tu vois, tu es capable de ne pas taper. Et je suis convaincue que la prochaine fois, en te concentrant, tu y arriveras encore !”. S’il fait preuve de timidité, on peut aussi lui rappeler les moments où il s’est senti à l’aise : “Tu te rappelles aux dernières vacances ? Tu as beaucoup joué avec Nina alors que tu ne la connaissais pas quelques jours avant.”
C’est vraiment un exercice ultra puissant pour développer cette force qui aide à ne pas croire aux étiquettes que les autres veulent nous/leur mettre. Tellement efficace, que je vous invite à noter dans votre téléphone (sur une petite appli “Notes” par exemple) les petites réussites de votre enfant, les moments où il s’est comporté différemment, afin de l’aider en les lui rappelant. “Ta voisine de classe t’a dit que tu était nul·le en écriture ? Est-ce que tu crois vraiment que c’est le cas ? Tu te souviens de quand nous avions écrit une carte postale ensemble ? Tu avais réussi à trouver tout seul comment s’écrivait “bonbon” ? Est-ce que tu penses que tous les enfants de ton âge auraient su écrire “bonbon”…? Alors, tu vois bien que quand tu en as envie, tu peux écrire tout ce que tu veux !” Retrouvez aussi d’autres jeux et exercices pour construire la confiance en soi de notre enfant et l’aider à aller de l’avant.
Idée N°4: Enseigner l’échec comme une occasion d’apprendre
À l’instar de Nelson Mandela “Je ne pers jamais. Soit je gagne, soit j’apprends.” ou de Maria Montessori ou Jane Nelsen (la discipline positive), essayons de considérer l’erreur comme une fabuleuse opportunité d’apprentissage ! C’est loin de ce que l’on nous a enseigné et pourtant, c’est un cadeau précieux pour donner confiance.
Il n’a pas appris à marcher en un jour, non ?
Il renverse la carafe en portant son plateau ? C’est l’occasion d’apprendre à aller chercher l’éponge, à essuyer… Échouer n’est pas un problème, c’est simplement une nouvelle occasion de réussir ! Et c’est un bel outil de confiance en soi de penser qu’on peut se tromper, réparer son erreur, s’excuser, et réessayer !
Et au passage, ce qui est bon pour les enfants peut aussi l’être pour les parents ! Je vous invite à faire le même exercice pour vous-même ! Si par exemple, vous êtes convaincu·e d’être un parent impatient·e ou colérique, focalisez votre attention sur toutes ces fois où vous ne l’avez pas été. Ainsi, vous pourrez changer votre vision de vous-même et votre état d’esprit. C’est déjà un grand pas de se rendre compte que c’est possible de ne pas l’être. Et c’est en prenant conscience que rien n’est figé que vous aurez la force, parfois, de choisir de réagir autrement. Et vous pouvez faire cela avec tous vos défis !
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Bonjour,
Merci beaucoup pour votre article et pout ce que vous faites.
Serait-il possible de m’envoyer votre pack “confiance en toi”?
Merci d’avance
Anne
Bonjour;
Serait-il possible d’avoir le pack “confiance en toi”. Mon fils (6ans) montre de nombreux signes de découragement à l’école et devant certaines difficultés… si vous avez des astuces pour l’aider a avoir confiance en lui je suis preneuse!
Merci à vous.
Aurélie
Bonsoir je voudrais vous demander un renseignement je me suis séparé du papa et notre nous c’est compliqué mon fils a 4ans j’aimerais lui redonné confiance en lui et aide vivre mieux cette séparation comme règle à avoir. Merci si vous pouvez m’indiquer comment faire. J’attends avec impatiente vo réponse bonne soirée Pauline
Bonjour Pauline.
J’ai vécu la même histoire que vous, sauf que moi le père de mon fils il est sorti pour acheter des cigarettes, et il n’est plus revenu, c’était dur pour nous deux, on dit ” l’épreuve qui ne te tue pas te rend plus forte” bref,,,,, mon fils maintenant a 10 ans , je lui parle, on fait beaucoup de sorties, j.essaye toujours de lui transmettre une belle image de son père même si ce dernier était lâche et irresponsable.
Pour ma part, j’ai un enfant qui vit TRES TRES mal de perdre ou de voir que çà va arriver ( il a bientôt 6 ans) et commence enfin à comprendre qu’il n’est pas nul mais bon, ce n’est pas gagné. Alors je veux bien de vos conseils (j’ai demandé le dossier proposé)….
Mille mercis d’avance
Isabelle
Bonjour Isabelle,
Mon ainé (5 ans et demi) manifeste aussi beaucoup d’agacement à l’idée de perdre. L’autre jour je l’ai bien eu: je lui ai proposé un Puissance 4 (il e st fan de ce jeu). Il a tout de suite accepté en disant “je suis sûr que je vais gagné”. J’ai dit:”oh finalement, ne jouons pas. On dit que tu as gagné”. Il était tout déçu bien-sûr. J’ai laissé passer une minute. Et je lui ai dit “alors tu vois ce qui est vraiment pour toi, c’est de jouer, pas de gagner!”
Ca a pas mal marché. Il m’en reparle quand je perds maintenant.
A essayer peut être
Eglantine
Merci, Eglantine ! 🙂
merci glanglan !
tu es bonne mademoiselle !!!!