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Autorité ou confiance ? Trouver le juste équilibre avec son ado

relation parent ado

Ah ! notre relation avec notre ado… Pas toujours simple.. Dans un monde idéal nous aimerions être son parent référent, celui à qui il se confie en cas de problème, celui dont il écoute les conseils. Mais dans les faits, nous pouvons souvent être en opposition, il nous rejette, veut avoir le dernier mot, et parfois même, nous ment…

On oscille entre l’envie de tout restreindre et celle de lui laisser faire ses expériences…

À ce sujet, nous avons eu le plaisir de recevoir lors de notre dernier Cool Talk Emmanuelle Piquet*, qui, depuis plus de 15 ans, accompagne avec son équipe, des adolescents qui viennent la voir pour leurs petites et grandes difficultés (harcèlement, drogues, forte opposition, etc.) et nous vous livrons quelques-unes de ses clés.

*Je vous invite à lire son livre “Mon ado, ma bataille”, dans lequel Emmanuelle donne des exemples très concrets de cas qu’elle a rencontrés… on se retrouve dans ces exemples. Une mine d’or pour prendre du recul sur notre relation avec notre adolescent.

Quand le parent a l’impression de savoir ce qui est bon pour son ado

On est d’accord que l’on souhaite tous le meilleur pour notre enfant ? (À priori si vous êtes abonné à cette newsletter, c’est votre cas aussi)

Et souvent, on a l’impression que l’on sait mieux que lui ce qui est bien pour lui.

Bon, déjà soyons honnêtes : on pense savoir ce qui est bon pour lui, néanmoins on se trompe aussi parfois. Quand personnellement, je repense à mes parents et leurs interdits, clairement j’avais le sentiment qu’ils avaient tort sur pas mal de sujets, et qu’ils auraient dû me laisser un peu plus de liberté… Donc n’oublions pas quand même que notre ado sait, lui aussi, ce qui est bon pour lui. Et que ce qui est bon pour un être humain en règle générale, c’est souvent ce que “la joie” lui dicte (à condition d’avoir bien été éclairé sur les “pour” et les “contre”). Et à l’inverse ce qui n’est pas bon pour lui, c’est quand il ne se sent “pas à l’aise”, “mal” “triste” “en colère” etc.

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Et quand bien même nous saurions mieux que lui ce qui est bon pour lui, quel est, à votre avis, le meilleur moyen pour qu’il nous suive, “nous écoute”, nous fasse confiance ?

Par exemple, vous, de qui écoutez-vous le plus les conseils ? De personnes qui vous imposent leur point de vue en vous disant qu’ils savent mieux que vous ce qui est bon pour vous, ou de celles qui vous donnent leur avis, tout en vous disant que vous êtes ensuite libre de choisir car vous savez mieux que quiconque ce qui est bon pour vous ? Personnellement les deuxièmes…

Pour notre ado c’est la même chose. Emmanuelle, qui a reçu des milliers d’ados dans son cabinet, l’a bien remarqué : les adultes qui exercent une autorité dans la vie des adolescents, et vers qui les ados se tournent en cas de difficultés, ce sont ceux dont l’avis compte, et dont les jeunes savent qu’ils ne leur imposeront pas leur propre point de vue.

Être un adulte référent, en gros, c’est savoir dire :

 “Je suis là, je peux te donner mon avis, mais en même temps, tu sais mieux que moi ce qui est bon pour toi.”

La confiance (réciproque) se noue dans une relation apaisée

La confiance que notre ado a envers nous, n’est-ce pas le seul moyen de véritablement guider notre enfant ? Par exemple, si un enfant est exposé à des images pornographiques sur les réseaux sociaux, s’il est confronté à des comportements liés à la drogue, ou s’il a un petit ami qui se comporte de manière problématique avec lui/elle, cette confiance est essentielle pour qu’il se sente libre d’en parler à son parent. Mais cela devient impossible si, en venant parler, il sait qu’il va être jugé : “Je t’avais dit de ne pas aller sur les réseaux”, “Je t’avais prévenu de ne pas fréquenter ces personnes.” “Tu vois j’avais raison !”

En Cool Talk, Emmanuelle nous dit que plus nous, parents, nous aurons martelé des principes avec rigidité (“la drogue c’est mal” “j’ai pas intérêt à te prendre avec une clope au bec” “pas d’activités sexuelles avant 16 ans” “les réseaux sociaux, crois-moi, c’est dangereux”) sans laisser place à la nuance, plus l’adolescent aura tendance à dissimuler son non-respect pour éviter les conflits. Car nos adolescents savent ce que cela déclenche chez leurs parents : de la colère, des punitions, de l’autoritarisme, ce qui peut aggraver la situation.

À ce stade, nos enfants ont besoin d’une relation apaisée avec nous.

Dans certaines familles, mentir est alors plus confortable que de dire la vérité à ses parents. Même pour des choses anodines comme acheter une boisson. Mettons-nous à la place de l’ado, et imaginons que l’achat de cette boisson ou d’un paquet de gâteaux est important pour nous, car à la récré tout le monde rapporte un truc et on aimerait aussi par exemple avoir un truc à partager avec les autres. Si on sait que notre parent refusera si on lui demande, que ferons-nous si c’est vraiment important pour nous et que l’on trouve en plus que cette règle est infondée ? On le fera en cachette, c’est normal ! C’est humain.

En grandissant, un enfant devient de plus en plus difficile à contrôler, sauf à recourir à des punitions. Mais en appliquant des sanctions (privation de téléphone, interdiction de sortir, etc.), le risque est alors que l’enfant commence à dissimuler, mentir et agir derrière notre dos pour échapper à ce contrôle. Et on se retrouve dans un cercle vicieux, où l’on a de moins en moins de contrôle, et en plus on détruit notre relation, dans une période où, justement, sans celle-ci, nous ne pourrons plus être écoutés et guider notre enfant…

Mais alors, comment aborder les sujets sensibles avec mon ado ?

Plus nos enfants grandissent, plus il est essentiel d’aborder des sujets sensibles (sexualité, drogue, réseaux sociaux, écrans, nutrition, devoirs, etc.) en expliquant notre point de vue, plus qu’en l’imposant, et en le laissant se faire aussi sa propre opinion.

Plutôt que d’interdire coûte que coûte (et donc de s’exposer à de la dissimulation), on peut dire : “Je suis en désaccord avec cela pour telle ou telle raison, et cela peut avoir de telles conséquences. Mais en même temps, tu sais mieux que moi ce qui est bon pour toi.” (la grande phrase d’Emmanuelle Piquet !) Ce discours est plus marquant car, comme l’explique Emmanuelle : les enfants n’aiment pas du tout être en désaccord avec les valeurs de leurs parents (à condition que la relation soit bonne…).

En fonction des sujets (comme les écrans), trois choix s’offrent à nous :

  1. Imposer des règles et les maintenir.
  2. Décider des règles avec lui.
  3. Lui faire confiance : “Je te fais confiance pour gérer les écrans.”

Pour Emmanuelle , si notre choix est de faire confiance, il faut alors que l’on accepte que certaines choses ne se passent pas comme on le souhaiterait. Si faire confiance signifie s’attendre à ce que l’enfant respecte à la lettre nos règles, cela reste du contrôle. Faire vraiment confiance, c’est arrêter tout contrôle et (se) dire : “Je te fais confiance, car je vois le magnifique adulte que tu es en train de devenir.”

Il faut alors accepter que notre enfant fasse ses propres expériences et passe par des échecs. Par exemple, pour ses devoirs, il s’agit de ne plus être derrière lui, de lui expliquer les avantages de bien travailler, de lui donner notre avis, mais de le laisser choisir. Nous restons disponibles s’il a besoin d’aide. S’il obtient une mauvaise note, il en assume les conséquences. Et s’il redouble, il en tirera les leçons. Parfois, il vaut mieux que notre enfant connaisse des échecs à 12 ans que le même plus tard dans sa vie, quand nous ne serons plus là pour lui imposer notre façon de faire.

Alors, soyons clairs, tout cela est loin d’être simple, tant nous avons peur pour notre enfant… Mais essayons de ne pas oublier qu’avant tout de choses, c’est la relation avec notre ado qui est la plus importante. Pour son épanouissement, son développement, le plus important c’est de maintenir ce lien précieux avec lui, qui lui donnera envie de se tourner vers nous quand il en aura besoin.

Ce qui ne veut pas pour autant dire qu’il faut tomber dans l’ultra bienveillance, où l’on ne respecte plus nos propres besoins à nous ! Je vous laisse lire le livre d’Emmanuelle à ce sujet 😉

En résumé : “Je suis là pour toi, je peux te donner mon avis, mais en même temps, tu sais mieux que moi ce qui est bon pour toi.”

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