On a beau lui dire 100 fois de venir à table, de ne pas faire n’importe quoi dans la rue, de se tenir “correctement” dans les transports, etc. Notre enfant ne nous écoute pas. Vous avez déjà eu cette désagréable impression de “pi@#ser dans un violon…” ? Et si on prenait un peu de recul, pour se rappeler “l’évidence”, que l’on a pourtant tendance à vite oublier dans notre quotidien… Alors, comment bien réagir face à un enfant qui n’écoute pas (et faire qu’il écoute… (euh) plus) ? Comment faire pour qu’il applique les consignes ?
Quand le silence est d’or…
Avez-vous compter le nombre de recommandations, de conseils, de mises en garde que nous faisons à notre enfant ? Parfois 5,10, 20… et ce en moins de 10 minutes ! En concluant par un dernier petit : « Tu m’écoutes quand je te parle ? »
Ceci m’avait particulièrement sauté aux yeux, lors de notre dernier week-end. Nous sommes allés visiter une chèvrerie en famille. L’endroit rêvé des enfants. Au milieu de nulle part, une grande étable avec des enclos à chèvres et du foin que les enfants peuvent leur donner à manger.
À côté de moi, une maman accompagne son fils d’environ 3 ans : « Jules, fait attention, tu vas te faire mordre… Regarde la petite fille à côté de toi comme elle fait bien… Ne lui mets pas la paille dans l’œil ! … Regarde ! Tu mets de la paille partout !… Non, ne tire pas l’oreille de la chèvre ! … Jules ! Ne t’assois pas par terre, c’est sale !… Bon, c’est bon, celle-là a assez mangé, tu pourrais en donner à une autre… Allez, on s’en va Jules ! Allez viens ! Dis au revoir à la chèvre Jules ».
« Au revoir la chèvre ».
Tout cela n’a pas duré plus de 4 minutes, montre en main. Et du point de vue de la maman, elle trouvait que son enfant avait tendance à ne pas l’écouter.
Des scènes comme celles-là, on en vit plus qu’on ne le croit. Elles sont bien sûr plus faciles à remarquer chez les autres que chez soi.
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Il y a quelques jours, j’attendais à un feu rouge, à côté d’une maman de deux petits garçons. 6 réflexions en seulement 20 secondes, parfois on bat des scores en tant que parent ! « Ne tire pas la manche de ton frère… Tiens bien la poussette… Fais attention à ne pas faire tomber le livre… Arrête de sautiller… Regarde où tu marches… Tiens la poussette !».
Évidemment, tous ces conseils sont justifiés et partent d’une bonne intention. On ne veut pas qu’il se fasse mal, qu’il ne blesse quelqu’un, qu’il se salisse… Mais est-il vraiment possible pour un enfant d’enregistrer 10 ordres à la minute ? Il peut peut-être exécuter 3 consignes à la minute (une sorte de pantin télécommandé), mais écoutera-t-il véritablement la quatrième ? Probablement pas. Et on lui rétorquera un fameux « Tu m’écoutes quand je te parle ? ».
Qu’aura-t-il retenu de cette litanie d’injonctions et de mises en garde ? Qu’il ne peut pas agir comme il veut, qu’il n’en ait pas capable, raison pour laquelle son parent est derrière lui non-stop pour le surveiller.
D’ailleurs, si vous souhaitez avoir plus d’astuces pour ne pas avoir à répéter 4 fois les choses (et finir par crier), ou encore savoir comment gérer quand vous êtes à « bout », vous pouvez télécharger le PACK “OUI PAPA OUI MAMAN” : Toutes les clefs pour les faire coopérer (sans crier), en renseignant votre email ci-dessous : je vous l’enverrai alors gratuitement dans votre boite mail.
Mais revenons à nos biquettes .
Se sentir responsable, un bon moteur pour écouter
Comment se sentir libre, profiter du moment présent, et apprendre par soi-même, quand on sait que l’on a quelqu’un sur le dos en permanence ?
Comment prendre plaisir à nourrir une jolie petite chèvre quand notre père/mère jacasse sans cesse derrière nous ? La petite fille à côté de lui, celle qui « fait bien » justement, n’a pas ses parents sur le dos. Elle parle aux chèvres, s’imagine des histoires. Bref, elle vit sa vie.
Avez-vous remarqué comme nos enfants, après avoir été bridés un bon moment, se mettent à faire n’importe quoi ? Un peu comme ce petit Paulin, qui attendait au feu, et qui après s’être pris 6 remarques en 20 secondes, s’est mis tout à coup à courir à l’autre bout de la rue, sous les yeux effarés de sa maman. Peut-être juste une envie de liberté ? On pourrait appeler ça la théorie de l’élastique. On tire, on tire, on tire… et puis ça pète !
Mais pourquoi cette tendance à être toujours sur le dos de nos marmots ? Ne préfère-t-on pas un enfant qui déambule dans le couloir du train, que celui qui finit par hurler parce que son parent n’a pas cessé de le brider pour qu’il reste sagement assis sur son fauteuil ? Trop de limites, trop de règles, trop d’ordres, en font des cocottes-minute prêtes à exploser. Finalement, on peut comprendre que “notre enfant n’écoute pas” ! On en ferait autant, non ?
Alors comment se faire entendre d’un enfant qui n’écoute pas ?
On voudrait tellement éviter qu’ils ne se blessent, qu’ils ne se salissent, qu’ils n’embêtent leurs voisins…
On peut alors choisir la solution que les parents de la petite fille d’à côté avaient adopté. À l’entrée de l’étable, ils se sont posés avec leur enfant, et se sont mis à sa hauteur pour lui donner la règle. « Quand tu donnes à manger aux chèvres, il faut bien mettre la main à plat pour ne pas te faire mordre les doigts. Comme ça. D’accord ?». Ils sont restés un peu à côté d’elle pour être sûrs qu’elle avait bien compris, lui ont répété deux ou trois fois, et ont pris un peu de distance pour lui laisser de la liberté, avec en effet “les petits risques que cela encourt”. Quand, il n’y a pas de vrai danger, c’est l’expérience qui est de loin le meilleur apprentissage. En se faisant (un peu) mal, l’enfant peut comprendre ses limites et mieux appréhender les dangers. Face à une chèvre, quel est le risque ? Au pire, l’enfant se fera pincer les doigts par des petites dents plates et inoffensives… Une bonne occasion de lui laisser faire ses propres expériences (voir l’article « Colères de bébé : comment les gérer ?»).
Pareil, quand on s’apprête à traverser la rue. On peut prendre 20 secondes pour se mettre à la hauteur de nos enfant, et les prévenir : « Les enfants, nous allons traverser la rue, donc vous tenez la poussette. On fait bien attention aux voitures, d’accord ? ». On a ainsi beaucoup plus de chances que cette règle soit respectée que la phrase « Tiens la poussette » noyée dans 10 ordres lâchés en rafale.
Bref, on essaie de faire avec nos enfants comme le ferait un bon manager. On donne la consigne, on vérifie qu’elle est comprise, et on laisse faire en gardant un œil bienveillant de temps à autre.
Et puis tant pis pour le reste !
Allez, on lâche un peu la bride ! Tant pis si la paille va dans l’œil de la chèvre. Tant pis s’il tire la chemise de son frère… Laissons-lui plutôt vivre les conséquences de ses actes, qui lui apprendront davantage que nos multiples observations. Tant pis si son pantalon est sale, car comme dirait Petit Bateau « A quoi ça sert d’avoir des vêtements si on peut rien faire dedans ! ». Tant pis s’il court à l’autre bout de la chèvrerie, il n’y a pas danger dans cet espace. Voilà une belle occasion pour que notre fils/fille prenne confiance en lui/elle ! Voir aussi l’article : Mon petit enfant ne respectent pas les interdits.
On ne peut pas les télécommander, il/elle ne peuvent pas tout assimiler. Laisser notre enfant faire ses expériences n’est en rien une attitude laxiste. Et il a aussi besoin de se sentir “libre”, de vivre pleinement. Et bien sûr, crier ne donne pas plus de poids à nos consignes, surtout si ce mode d’expression est devenu une habitude ! Plus nous gardons nos consignes pour ce qui est vraiment important, plus notre enfant aura tendance à nous écouter. C’est ainsi que nous mettrons toutes les chances de notre côté pour qu’il prenne en compte nos conseils…
Donnons-leur la liberté de s’épanouir.
Emilie,
Suivez votre coeur de maman, l’essentiel c’est de rester dans la bienveillance et dans le respect.On ne peut pas tout suivre à la lettre. C’est votre coeur qui doit vous guider, les livres et articles sont des conseils. Nous avons tous une vie différente.
Je me suis sentie encore plus mal à la lecture de cet article…non seulement je ne m’en sort pas du tout avec mon fils et j’ai essayé plusieurs façons de l’aborder, mais en plus je ne comprends pas du tout comment mettre en pratique ce qui est proposé dans l’article…
Encore une adepte de l’éducation positive version 2019 : Laissons nos enfants faire ce qu’ils veulent ce sont des enfants après tout.
Mais bien sûr…
Je suis ici pour témoigner de votre excellent travail. Mon mari me revient avec les enfants et laisse l’autre femme sur son lieu de travail, avec votre sortilège. Il est amoureux de moi maintenant, comme vous l’avez dit. pas besoin de divorcer et il s’excuse pour toutes les douleurs qu’il a coûtées à moi et à mes enfants grâce au prêtre Manuka. Si vous avez besoin de son aide, son adresse électronique est [[email protected]] [[email protected]], votre sort est rapide et Je suis si heureuse de partager votre témoignage… .. laura.
en gros vous recommandez de ne fixer aucune limite pour que l’enfant vous écoute ; pas sûr que ça marche
même si on comprend que si l’enfant reçoit X ordres dans un temps limité il sera paumé, néanmoins on pourra dire ce qu’on veut les gosses ont besoin d’un cadre, c’est rassurant d’avoir un aboyeur au dessus de soi, du coup je nuancerais ; j’aurais tendance à dire qu’il faut un certain équilibre, entre donner un minimum de liberté à l’enfant pour qu’il sente qu’il a un pouvoir sur son environnement et invectiver quand on estime que c’est nécessaire.
L’important avec un enfant c’est d’être cohérent, tu lui reproches quelque chose avec une punition à la clé tu vas au bout de ta démarche, même si c’est dur pour toi (a la base les gamins ça doit pas être un caprice d’adulte). Certains enfants sont plus réceptifs que d’autre à l’autorité et c’est à toi de trouver ce qui va le faire réagir tout en évitant d’envenimer un potentiel conflit. J’aurais tendance à dire essaye de ressentir ce qu’il est en train de vivre ça t’aidera à comprendre ce qu’il recherche sur l’instant et donc d’avoir la logique qui s’accorde à la situation.
Tout à fait d’accord mai allez expliquer sa à la maîtresse de mon fils ??
tu penses que c’est aux profs d’apprendre aux enfants à écouter ? ^^
Bonjour, j’ai bien lu votre article et je suis tout a fait d accord et cela marche plutôt bien avec mes filles de 10 et 6 ans bon des fois y a des loupé mais c’est normal ça reste des enfants qui reste les parents a longueur de temps sauf la grande qui essaye de faire se crise de pré ado bref mais est ce applicable pour mon fils de 16 mois qui est très têtu et n écoute pas car des fois je perd souvent patience avec lui a lui dire de pas touché c’est pas un jouet c’est dangereux etc comment ce faire écouter quand ils sont tout petit comme cela?
Cordialement
Monfils pense que sa fille de 4ans se moque de lui où se fou complètement des ordres qu lui donne et bien sûr il crie ou s’énerve vite et ça fini par dpleurs. Comment le conseiller et arriver a gérer calmement ces situations sans entrer dans des colères ni bonnes pour les deux Merci une /Mamie
Bonjour, je suis plutôt d’accord avec votre article. Et pourtant si je me retrouve ici c est que je suis dans cette problématique d’enfant de 3ans qui vit dans sa bulle et ne m’écoute pas..
On m’a souvent reprocher mon éducation permissive.. laisser vivre mes filles tout en mettant des cadres. Pourtant, je me sens dépasser par la petite dernière car elle n’ecoute Rien!
Elle vit sa vie. Elle est dans sa bulle et tout le monde le valide.
Je vais essayer de recadrer mes discours et me mettre à niveau. Un nouveau challenge!!!!
Bonjour
J’ai 2 enfants 8 et de mis et 1 an
Avec mon fils (8 ans) rien ne va.
Il n’écoute obsolument Rien !
Ça commence dès le matin.
“tu te lève et tu t’habille” si je ne vais pas le voir au loin 2 fois, il ne le fait pas.
“Tu viens prendre ton petit déjeuner ” 10 minute avant de partir c’est toujours pas fait !
“Allé brossage de dents pipi et on y va” si je ne vérifie pas, il fait semblant !
Les matins sans école c’est la même chose là ce matin je le retrouve en bas en slip en train de dormir avec le chien 7h du matin) alors qu’il sait qu’il n’a pas le droit de descendre tant que nous ne sommes pas réveillé.
Si je le laisse seul plus de 10sec il fait immédiatement u e bêtise
hier je quitte la table pour aller chercher un verre d’eau au bout de 10sec j’entends la petite qui cris
Je reviens et lui demande ce qu’il ce passe ! Il me dit ” je sais pas elle s’est mise à crier toute seule !
J’insiste car je sais qu’il a une grosse tendance au mensonge et la il m’avoue qu’il lui a mis un coup de fourchette.
Je suis désespéré ! C’est comme ça dès qu’il est là, il monopolise toute l’attention et procure beaucoup de tentions et de stress dans le maison.
J’ai peur quand il rentre de l’école, car lui laisser de la liberté et synonymes de bêtise.
Il ne fait rien de bien même quand il sait le faire
Help !
Bonjour Lili, je me permet de répondre car j’ai passé une phase très difficile avec ma “grande” de maintenant 7 ans quand sa petite soeur est née (disons les 3 premières années de sa soeur ?). En fait j’étais effectivement beaucoup sur son dos et elle me le “rendais” en “betises”. Elle cherchait de l’attention positive en provoquant du négatif. Il a fallu que je change complètement de regard sur elle pour que les choses changent… Vous dites qu’il ne fait rien de “bien”, cest que vous en êtes à un point où vous n’arrivez plus à le voir. Lâchez prise il vous faut sauver cette relation dont il doit aussi souffrir pour se comporter ainsi. Cherchez le positif chez lui et encouragez le, sincèrement. Oubliez la fermeté, les règles et les interdits, il les respectera quand vous aurez une relation + apaisée. Avec ma fille j’avais tendance à “visser” encore + car j’avais la sensation d’être complètement non respectee et qu’elle m’en demandait toujours plus. En fait elle m’en demandait effectivement pck elle avait besoin d’autre chose que ce que je lui donnait. Les enfants ne sont pas tous les mêmes et avec certains nous traversons de véritables épreuves, restez à l’écoute vous y arriverez ?
Et une dernière chose, pour le matin ici on se lève tôt (7h 7h15 pour départ à 8h45) et je fais les choses avec elles. Je prépare tout la veille, habits etc et je suis la à chaque étape. Les jours où je suis pressée et ou je ne fais pas avec elle la tension monte souvent ?
Merci pour votre article. Nous appliquons déjà tout cela. Néanmoins comme cetrains nous sommes confronter à des problèmes même pour simplement nous écouter une fois des le débuts de la matinée. Pour faire court. Même si on lui parle calmement à sa hauteur en lui parlant par la positive genre “tu veux tenir la poussette ou prendre ma main”. Ça ne marche pas. Car avec ce genre de méthode l’enfant crois que c’est lui qui décide. Et si dans nos propositions il n’y a pas ce qui lui convient. Il se bloque. “Il va bientôt falloir aller au dodo.c’est papa ou maman qui t’amène?”. Réponse : “Personne hihi ou la minette(notre chatte)”. Merci pour vos retours.
Bonjour, je vous conseille de publier ce message sur notre forum pour avoir plus de réponses d’autres parents dans le même cas 🙂
J’adore cet article, qui permet de bien voir le point de vue de l’enfant.
Prendre le recul pour voir non seulement qu’on les mitrailles d’instructions, mais également qu’on prend tellement l’habitude de diriger qu’on le fait meme quand ca n’a aucune importance ! (L’exemple de “cette chèvre-là a assez mangé, passons à la suivante” est très clair !). Lâchons prise, et choisissons de communiquer sur ce qui est important !
Merci.
Ça fait du bien de lire ce genre de choses tellement évidentes, que l’on sait au fond de soi, mais qui sont bien difficiles à mettre en œuvre sous le coup de l’agacement!
Mon fils aîné a 6 ans et j’ai l’impression de lui rabâcher constamment les mêmes choses, avec la conviction qu’il n’écoute absolument pas ce que je lui dis. Je me rends compte que je parle dans le vide et je sais qu’il faut que je modifie la manière dont je lui donne les règles à suivre!
J’ai la patience pour les 10 premiers « arrête » puis j’explose, et ça finit dans les cris et l’énervement. Ce que je cherche à éviter pourtant!
Tellement vrai ! On leur donne milles consignes sans s’en rendre compte.
Pas toujours facile de trouver un juste milieu entre les règles et la liberté.
Nous le pratiquons beaucoup avec notre puce de 2 anse je pars du principe que si il y a pas danger elle découvre et pour le moment on a pas trop de soucis, l’exemple du train m’a fait penser à quand on va au restaurant on on arrive laisse gambader elle est contente elle fait ça vie mais on lui explique qu’il y a un périmètre à pas dépasser pour pas aller embêter les autre personne (souvent un grand périmètre) et tous se passe très bien 😉
Bonjour,
Merci pour tous ces conseils. Cependant, je rencontre des difficultés en ce moment avec mon petit (2ans et demi), peut être que certains connaissent la même chose. Je me sentirai moins seule :))
En gros, on lui laisse bcp de liberté, on fait en sorte qu’il soit autonome autant que possible, et on le laisse faire ses expériences. On pense faire bien, mais le revers de la médaille, il veut faire tout comme il l’entends et ne nous écoute pas quand il n’est pas d’accord avec nous. Et quand il ne veut pas et qu’il est contrarié du coup, il hurle et tape… Pas facile alors que l’on pensait justement éviter cela en étant dans le positivisme chaque jour. Pour mon mari, il réagit comme cela car on lui a trop laissé faire tout ce qu’il voulait. Alors je suis perdue… Si vous avez une astuce pour qu’il veuille bien coopérer dans le calme sans que cela dégénère ce serait super 😉
J ai le même souci, parfois, les enfants ne veulent plus rien écouter ni accepter aucune consigne.
Mon idée a été de ré-insérer des consignes, avec leurs explications, surtout, progressivement. Les enfants à deux ans peuvent commencer à comprendre le rapport cause/conséquence (sandales en hiver=froid). J ai démarré par les butees dures, comme la sécurité routière, comme ça il n y a pas le choix, on ne se pose pas trop de questions. Et puis les autres consignes deviennent plus laches, plus négociables, à côté des butees dures, on peut aussi le dire aux enfants : la, je suis d accord, tu peux marcher sans me tenir la main, sur le trottoir, ce n est pas comme pour traverser la rue.
Donner des choix fermés: tu veux tenir la poussette ou me donner la main?
Donner des ordres positifs: “ici, au bord de la piscine, on peut marcher, faire des petits pas de pingouin…”. plutôt que “ne courrez paaaaaas!!”
Bon courage!!
Ah oui, le coup de pousser la poussette ou de donner la main, je l’ai expérimenté hier justement 🙂 Ca a moyennement marché, c’était ni l’un ni l’autre, il a fini dans mes bras, mais je persévère 🙂
Effectivement, nous avons aussi installé des règles, des consignes, mais je pense qu’il va lui falloir un peu de temps pour s’habituer.
Et bonne idée, les ordres positifs, on essaie tjs de le faire autant que possible.
Bonjour, je suis moi aussi dans votre cas avec ma fille de 3ans.
A avoir donne une éducation trop permissive, a la laisser vivre, découvrir, je me retrouve avec une puce qui vit dans sa bulle et qui ne m’ecoute Plus!
Avez vous trouvé une solution depuis 🙂
Bonjour,
Nous avons la meme experience avec notre fils de 5 ans aujoud’hui. A l’age de 2 ans il etait deja dans sa “bulle” a ne pas ecouter, vouloir faire selon son idee, risquer l’interdit… Je l’ai vu plusieurs fois courir a l’autre bout de la rue, ou meme ouvrir la porte de la maison et s’enfuir en courant (tout en riant)… l’horreur! Sans parler des hurlements et taper les autres dans les parcs… Si ca peut rassurer, il est passe a une autre etape meme s’il y a toujours des periodes difficiles. Nous avons beaucoup travaille sur nos reactions, essaye differentes methodes. Nous avons egalement revu la routine, notamment saute la sieste (qui devenait un cauchemar sans parler du soir) pour le coucher plus tot (19h, parfois meme avant) et ca a beaucoup aide, il dormait plus et mieux (et le bonheur de retrouver nos soirees!). Nous avons egalement mis en place des ‘chartres’ pour l’encourager a mieux se comporter (une pince a linge qui se deplace sur une ligne verticale marquee de differentes couleurs. Il part d’une position centrale et plus il se comporte mal plus la pince descend l’echelle avec premierement reflechir, puis sortir et perdre un privilege -pour ne pas dire punition- S’il se comporte bien il remonte et au bout de 3 fois il obtient une recompense pour sa bonne conduite). Nous avons du la ressortir plusieurs fois mais en general ca fonctionne….jusqu’a la prochaine fois. Et nous sommes en plein dedans!! Ca fait plus d’une semaine qu’il me fait des crises emotionnelles intenses et n’ecoute pas…. Nous allons remettre en place une charte avec cette fois des lignes de conduite a suivre tous les jours (se lever sans crier, ranger ses legos, s’habiller seul…) et s’il les remplies en majeur au bout d’un certain temps lui proposer une sortie ou une recompense. Je sais que le challenge le boost, mais c’est epuisant!!!
C’est marrant car je ressens exactement ce trop plein d’injonctions dans ma vie professionnelle ? Je suis LA cocotte minute ! Et c’est bien parce que j’ai le souvenir d’une éducation faite de remarques incessantes (encore aujourd’hui) que je suis ravie de laisser ma progéniture faire ses apprentissages de manière autonome. C’est lui qui m’apprend à lâcher prise car, quand ça ne va pas entre nous, c’est que JE suis trop sur son dos. Un long moment de liberté (avec une consigne de respect seulement) et ça repart dans les rires, sourires et bonheurs. Apprendre sur soi, ensemble. Merci pour cet article.
En plein dans le mile de la période du moment, et je vois biens que je passe mon temps à râler.. Merci beaucoup!! je vais tâcher de faire moins de brouhaha, et de cibler mes ‘consignes’ de manière plus efficace.. Et sinon, pour les enfants qui hurlent au lieu de parler, il y a des astuces??!
Merci d’avance!
Superbe article qui vient à point nommé. Un excès de trop chez moi et me revoilà avec des réflexes éducatifs auxquels je n adhère pas. Cette agreable piqûre de rappel me fait le plus grand bien. Merci
Et merci aussi à Lewis pour cette o combien importante question dont j attends avec impatience la réponse 😉
Article super intéressant. Nous essayons d’appliquer cela avec notre fils en revanche nous avons du mal à ce que nos parents (les grands-parents) fassent cela… ils font partis de cette génération qui dit non à tout sans explication et sans se poser de question. Est ce que vous avez déjà écrit un article sur “comment aider les grands parents à etre de Cool grands-parents?”… car là on parle d’aider des adultes à revoir leurs principes d’éducation vieux de 35 ans!! C’est d’arriver à leur faire une remarque sans les vexer… merci!!
Je compatis pour vivre cette même situation!!! Je suis preneuse de tous conseils !!
Teeeeellement d’accord avec vous! Pas le droit de courir dans la maison, ça ok on comprend, mais pas le droit de courir dehors non plus car « le sol est dur »!!! En effet on aimerait pouvoir leur expliquer sans les vexer…
C est drôle parce que mes parents, c est l inverse!! Ils estiment qu ils n ont pas à faire l éducation de leurs petits enfants, donc ils n instaurent aucune politesse, aucune règle… c est dangereux même, car ils courent après les enfants sur la route, et les ramassent après une chute dans le bain!!
Vos enfants peuvent tout à fait comprendre que les règles soient différentes d une maison à une autre, c est déjà ça.
Peut être pouvez vous questionner vos parents sur certains interdits, peut être pouvez vous courir avec vos enfants dehors, sous leur nez!?
Peut être ont ils besoin d être libérés d un certain comportement, ou bien ils ont peur d être jugés (“que va dire mon fils si je lui rends le petit avec une énorme égratignure au genou…?”)
Vous pouvez aussi leur donner un énorme sac de bonbons et leur demander de se goinfrer avec papy, parce que c est ça, les grand-parents? Des changes et des bottes de pluie?
Je pense, en tant que parent, que l on peut avoir la même bienveillance avec les grand-parents qu avec nos enfants. Ce ne doit pas être facile de trouver la bonne distance, de ne pas se substituer aux parents, mais de ne pas laisser les petits faire n importe quoi non plus.
Et puis, tout ce que leur enfants font de différent avec leurs petits enfants peut être vécu comme un désaveu… on peut peut être dire:
“Tu sais, maman, je trouve que tu m as super bien éduqué.
J ai l impression de douter, plus que toi, par rapport à ce que je donne comme éducation à mon enfant. Je sens qu il a besoin de se défouler, de courir, crier… des fois, c est fatiguant, ou un peu gênant en public… tu as déjà ressenti ça? Comment on pourrait faire pour le canaliser, sans juguler cette belle énergie?”
Peut être que comme ça, ça ouvre la porte à un vrai dialogue?
Moi à l inverse, j avais demandé à mes parents “de l’aide ” sur l éducation, et insisté pour qu eux aussi, fassent respecter quelques règles, pour que mes enfants comprennent que traverser une route en tenant la main était indispensable, que si dire “merci” devenait un réflexe, ça ne demanderait plus d effort.. ça a marché, ils ne s étaient pas vexés!!
Bon courage!!
Et inversement pour éviter de se prendre des réflexions sur notre supposé laxisme parce qu’on évite l’injonction/ le non sans appel, qu’on est dans l’ecoute et la discussion, que oui, l’avis de notre enfant nous intéresse. Belle-maman, une sœur qui affirment qu’on ne dit jamais rien à notre enfant, ou toute autre personne avec un autre mode éducatif et qui sous-entend la même chose. Ce n’est plus un fossé mais un gouffre, une vallée entre nous. Et perso ça me blesse, ça me stresse et je ne sais pas comment répondre
Oups mon message ne répond pas au précédant, j’espère qu’il sera quand même compréhensible
Je vous suis totalement, je vie la même chose qui parfois me met très en colère.. Car on n’en fait qu’à sa tête. Et pire que ce passe t’il quand je ne suis pas là ?
On se croit au dessus des parents et qu’on a rien demandé..
Et des remarques…. Pfff.
Mon combat…